L'enquête sur le suicide de Bruno Peuziat sur son lieu de travail va être ré-ouverte. Sa femme a déposé une nouvelle plainte pour harcèlement moral.
Une troisième plainte pour harcèlement moral a été déposée par la veuve de Bruno Peuziat, ce cadre de la poste de Trégunc qui s'est donné la mort en mars dernier sur son lieu de travail. Elle s'est constituée partie civile. Logiquement, un juge d'instruction devrait être nommé. Selon l'avocat de la famille, Mê Omez, l'affaire prendra du temps avant un éventuel procès.
Bruno Peuziat, cadre responsable de la plate-forme courrier, âgé alors de 42 ans, marié et père de deux enfants, était en arrêt de travail au moment des faits. Avant d'être nommé adjoint du directeur de Trégunc, il avait dirigé l'établissement de châteaulin où il avait été chargé de la réorganisation de l'entreprise. Il avait mal supporté la pression, et finalement accepté sa mutation.
Il est retourné sur son lieu de travail pour accomplir son geste dramatique. Dans sa lettre d'adieu , ces mots : "Je voulais faire cela sur le site de la poste , car les responsables sont les dirigeants".
Une procédure similaire est engagée à Rennes après la défenestration, en février 2012 d'un autre cadre de La Poste.