La centrale au gaz de Landivisiau, ce ne sera pas pour tout de suite

Le chantier de la centrale au gaz de Landivisiau (29), qui devait commencer début 2014, va être retardé de plusieurs mois, du fait de nouvelles recommandations de l'administration.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'enquête publique ne pourra pas débuter avant juin 2014, alors qu'elle était prévue initialement pour cet automne. Le chantier, lui devait commencer début 2014. Et bien, ce sera au mieux la fin de l'année prochaine. La faute à une réglementation qui aurait évolué. Il faut par exemple désormais faire une étude d'impact unique. Il faut aussi intégrer les projets de raccordement électrique de la centrale et en gaz, ce qui n'était pas prévu.

Pour Xavier Caïtucoli, le patron Direct Energie, maître d'oeuvre du projet avec Siemens, "Ce qui m'importe c'est le moment où l'on met la centrale en service. C'était prévu (fin) 2016 et aujourd'hui je n'ai pas encore d'éléments suffisamment précis pour dire +voilà je vais perdre trois mois, six mois ou douze mois+. Je ne sais pas dire quel sera l'impact final". "Mais potentiellement vu d'aujourd'hui, l'enquête publique est décalée de sept ou huit mois, donc notre projet vu d'aujourd'hui il prend huit mois" de délai, a-t-il reconnu.


"Des grains de sable dans le rouage"

La centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau, qui suscite des oppositions locales, représente un investissement de 400 millions d'euros pour une puissance de 400 mégawatts. Elle est destinée à renforcer l'approvisionnement en électricité de la Bretagne, qui ne produit que 11% de son courant. Pour Alain Le Suavet, porte-parole du collectif d'opposants au projet Gaspare, qui conteste notamment la nécessité de la centrale et les subventions dont elle bénéficie, cette péripétie "met des grains de sable dans les rouages". "Ils vont avoir une année dans la vue", selon lui. M. Caïtucoli a souligné de son côté que le projet restait inchangé sur le fond, mais a critiqué le fait que les projets industriels devenaient de plus en plus difficiles à mener du fait de contraintes réglementaires. "
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information