Le paysage agricole breton est composé de petites et moyennes exploitations. La culture du rendement maximum fait place à la culture de "l'optimum" : faire de la marge tout en protégeant ses cultures et en maximisant les coups de pouce de la nature.
En Bretagne, la plupart des exploitations céréalières sont de taille moyenne voire petites. La course au rendement n'a pas de sens sur ce type d'espace et ces PME ne peuvent rivaliser avec les exploitations gigantesques des pays du nord de l'Europe.
La configuration des exploitations bretonnes appelle un changement de stratégie : il ne s'agit plus de produire le maximum mais d'atteindre "l'optimum". En clair, trouver le meilleur équilibre entre rendement, préservation des sols et coûts de production (intrants, gasoil, etc.).
Une agriculture raisonnée qui bénéficie aussi de coups de pouce de la nature :