Mardi, la cour d'appel de Rennes a rejeté la demande de destructions des huit éoliennes de Plouvien (29). Une démolition demandée, suite à l'annulation du permis de construire par le Conseil d'Etat en 2012, par cinq plaignants se trouvant dans le voisinage du parc.
La demande faite par cinq requérants de détruire les huit éoliennes de Plouvien a été rejetée par la cour d'appel de Rennes. En novembre 2012, le Conseil d'Etat annulait définitivement le permis de construire. C'est suite à cette décision que cinq voisins du champ éolien réclamaient sa destruction, invoquant des nuisances que le tribunal n'a pas retenues.
La cour d'appel a attribué aux plaignants des compensations financières, de 15.000 € à 45.000 € environ, bien inférieures à celles auxquelles ils prétendaient pour la perte de valeur de leurs habitations. Ils ont par ailleurs été condamnés pour utilisation abusive et préjudiciable d'exercice de la voie de recours à l'appel, contre les propriétaires des parcelles sur lesquelles sont installées les éoliennes.
Un verdict d'apaisement
A Plouvien on espère qu'il n'y aura pas de pourvoi en cassation, cette décision de justice devrait donner un peu d'air aux partisans de l'éolien terrestre. Un verdict d'apaisement selon Christian Calvez, le maire de Plouvien, qui espère que cette décision va contribuer à clore un dossier qui a duré trop longtemps. Le parc éolien fonctionne actuellement de jour mais pas la nuit.Intervenants du reportage :
- Christian Calvez, maire de Plouvien
- Gaby Bergot, riverain