Des chalutiers en vente dans les ports du sud Finistère, rachetés par des armements espagnols. Même si elle est un peu retombée depuis le second semestre 2013, la tendance inquiète sur les quais. D'autant que les quotas de pêche sous certaines conditions, peuvent suivre le bateau vendu.
Deux chalutiers sont en en vente, au Guilvinec... mais il y en dix en tout sur la Cornouaille. Sur les quais du pays bigouden, on s'inquiète de la fuite des navires, notamment vers l'Espagne. D'autant que les bateaux peuvent garder leurs quotas, lorsqu'ils sont vendus à des armateurs étrangers.
Les quotas peuvent suivre les bateaux vendus à l'étranger
En effet, en respectant quelques conditions les quotas de pêche peuvent suivre le bateau vendu à l'étranger. Il faut que le bateau reste sous pavillon français, qu'il conserve un lien économique réel avec la France, comme le lieu de résidence de l'équipage, ou le port de débarquement de sa pêche. C'est ce qu'on appelle les Franco-Espagnols.
Au final, lorsqu'un patron-pêcheur cornouaillais vend son navire pour prendre sa retraite, c'est plus facilement à un armement espagnol, qu'à un jeune Bigouden, moins fortuné.
Le reportage au Guilvinec (29) de Julien Le Bot, Yannick Sohier et Mathieu Herry
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Interviews :
- Jean-François Garrec, Président CCI Quimper
- Olivier Curtil, Enseignant-chercheur en droit - Université de Bretagne occidentale
- Jo Loussouarn, Armement La Houle - Penmarc'h (29)