Bugaled Breizh : un rassemblement à Quimper cet après-midi

"Contre l'oubli et pour la poursuite du combat" dans l'affaire du Bugaled Breizh, un rassemblement est organisé cet après-midi devant le tribunal de Quimper, à l'initiative de l'association SOS Bugaled Breizh alors que l'armateur a assignél'Etat en justice, et qu'un non lieu a été prononcé fin mai.

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Le Bugaled Breizh, chalutier immatriculé au Guilvinec (Finistère) avait sombré en moins d'une minute au sud-ouest de l'Angleterre, le 15 janvier 2004, entraînant la mort des cinq marins qui se trouvaient à bord. Les proches des victimes soutiennent que le navire a été accidentellement happé par un sous-marin, alors que se déroulaient dans la zone des manoeuvres navales de l'Otan avec la participation de sous-marins de diverses nationalités. Clôturée le 3 juillet 2013, l'instruction du dossier, qui s'est à plusieurs reprises heurtée au secret-défense de certains des pays concernés, n'a cependant pas pu valider cette thèse.

Un rassemblement est prévu ce samedi à 14h30 devant le tribunal de Quimper, à l'initiative de l'association SOS Bugaled Breizh "contre l'oubli et pour la poursuite du combat" dans cette affaire du naufrage du chalutier.


L'armateur a assigné l'Etat en justice


"J'ai assigné l'Etat en justice car les juges, et donc l'Etat, ont dénaturé les faits et les éléments du dossier", a indiqué Michel Douce, l'armateur du Bugaled Breizh. Il a également assigné, devant le Tribunal de grande instance de Paris, le ministère de la Justice. Les juges n'ont pas pris en compte les auditions des plongeurs anglais, "Il y avait deux radeaux de survie sur zone le jour du naufrage", a expliqué l'armateur, indiquant que le sauveteur anglais avait, lors de trois dépositions, assuré avoir crevé et coulé un radeau de survie, tandis que l'autre était récupéré par un chalutier français.


Non lieu prononcé fin mai


Mais, lors du renflouement du navire, "on a retrouvé le deuxième radeau du Bugaled près de l'épave, dans son conteneur", a poursuivi Michel Douce, soulignant que le chalutier ne disposait que deux radeaux. Par ailleurs, selon lui, sur ceux du Bugaled, orangés et noirs, on pouvait lire le nom du bateau et son numéro d'immatriculation. Or, selon le sauveteur anglais, celui qu'il aurait coulé, rouge, ne portait aucune inscription. "Le jour où on saura d'où vient ce radeau, on saura que l'accident a eu un témoin", a estimé l'armateur, regrettant que la justice n'ait jamais pris en compte ces éléments.
Au terme d'une longue enquête qui n'a pas permis d'établir formellement les causes de l'accident, la justice a décidé fin mai de refermer le dossier, en prononçant un non-lieu dans cette affaire.

Le reportage à Quimper (29) d'Anna Quéré et Julien Le Bot


Interviews :
- Dominique Launay, président SOS Bugaled Breizh
- Thierry Lemétayer, fils de l'une des victimes
- Michel Douce, armateur du Bugaled Breizh
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