Lorsqu'un terroriste a semé la panique dans le centre-ville et dans le Parlement d'Ottawa au Canada ce mercredi, des élèves de Sciences Po Rennes, s'y trouvaient en année d'études. "Il ne leur est heureusement rien arrivé", relate un tweet du directeur de l'école.
Mercredi, peu avant 10h à Ottawa au Canada, un tireur a fait feu sur l'un des deux militaires postés devant le monument aux morts. Le soldat a succombé à ses blessures peu après. Au moins trois blessés ont été admis à l'Hôpital d'Ottawa pour des blessures mineures.
Ottawa en état d'alerte
Très vite le centre d'Ottawa a été totalement bouclé et investi par des centaines de policiers et commandos lourdement armés, soutenus par des véhicules blindés légers. Les bases militaires du pays ont été fermées et les membres des forces armées ont reçu l'ordre de rester confinés, sans uniformes. Face à cette attaque inédite dans l'histoire canadienne, la défense aérienne américano-canadienne (Norad) a été placée en état d'alerte pour "être à même de répondre rapidement" à tout incident aérien qui pourrait être lié.
Fusillade dans le Parlement
Le tireur s'est ensuite emparé par la force d'une voiture officielle pour gagner plus rapidement l'entrée du Parlement. Une forte détonation a été entendue peu après, suivie de tirs nourris des policiers, selon une vidéo d'un journaliste du Globe and Mail. "Un homme est entré dans le Parlement en courant. Il était poursuivi par des policiers armés de fusils qui criaient à tout le monde de se mettre à couvert", a raconté Marc-André Viau, un cadre d'un parti politique. Les échanges de coups de feu ont duré "quelques minutes", a souligné le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu. Le tireur a finalement été abattu par le chef de la sécurité du Parlement.
Des élèves de Sciences Po Rennes s'y trouvaient, révèle Patrick Le Floch, le directeur de l'école
Cinq élèves en 3ème année de Sciences Po Rennes étaient sur place hier. Ils sont actuellement en année de mobilité au Canada pour leurs études, où ils occupent la fonction d'assistant parlementaire. Des jeunes d'à peine 20 ans, qui ont rapidement donné des nouvelles hier pour assurer que tout allait bien pour eux. Aucun n'a été témoin de scène de fusillade, mais deux d'entre eux se sont retrouvés coincés un peu plus de 6h à l'intérieur du Parlement.
Plusieurs élèves de @Sc_Po_Rennes se trouvaient hier au parlement d.Ottawa au moment des faits. Il ne leur est heureusement rien arrivé !
— Patrick Le Floch (@plf35) 23 Octobre 2014