Il vaut mieux boire un café en Corse ou en Bretagne... qu'en Languedoc-Roussillon ou qu'à Paris. Il vous en coûtera 1,53 en Bretagne, contre 1,94 en Languedoc. C'est ce qui ressort de l'étude du cabinet Gira Conseil.
Consommé sur le zinc ou bu à la cafétéria de l'entreprise, le "petit noir" a vu son prix augmenter de 4,70% en deux ans en France, à 1,56 euro la tasse de café en moyenne, car il serait aussi meilleur, selon une étude d'un cabinet spécialisé.
Les circuits historiquement les moins chers, sont ceux qui ont le plus augmenté. En effet, l’augmentation la plus importante a été observée en restauration collective, avec un café qui a augmenté de 9,68%, passant ainsi de 62 centimes à 68 centimes. Parallèlement, le service à table s’est lui calmé , avec une augmentation de 0,87%. Dans ce circuit, les acteurs "n’ont pas répercuté l’inflation", leur but étant de se rattraper sur les volumes.
En moyenne, en deux ans, "le café a pris 7 centimes en distribution automatique (+7,69 %), 5 centimes dans les cafés, bar et brasseries (+3,65 %), 7 centimes dans les hôtels (+3,70 %), 2 centimes en service à table (+0,87%), et 5 centimes en vente au comptoir (+4 %)", explique le cabinet.
Le café le moins cher en Corse
La France se situe au 17ème rang mondial en matière de consommation de café par habitant et par an (5,47 kg). Au palmarès des régions les plus chères, c'est le le Languedoc-Roussillon qui décroche la palme avec un café à 1,94 euro en moyenne, devant l’Ile-de-France (1,91 euro) et l’Aquitaine (1,85 euro). Et c’est la Corse qui propose le « petit noir » le moins cher (1,47 euro), suivie par Poitou-Charentes (1,51 euro) et la Bretagne (1,53 euro).Grands crus
Selon le cabinet, le marché du café observe également une montée en gamme des produits. On parle maintenant de grands crus, de terroir, on décrypte ses arômes...Les "baristi" d'aujourd'hui sont de véritables +sommeliers du café+ et aiment transmettre leur savoir-faire aux consommateurs demandeurs de nouvelles expériences gustatives.