En France 1 agriculteur sur 5 travaille en circuit court. En Bretagne, ils sont seulement 1 sur 10. Ce mercredi se tiennent les 4e assises de la vente directe à Morlaix. Rémunération équitable pour les producteurs et plus de transparence pour les consommateurs en sont les atouts premiers.
L'année 2014 a été proclamée « année internationale de l'agriculture familiale » par l'ONU. Ce mercredi, la FR CIVAM Bretagne (Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural) organise les 4e Assises bretonnes de la vente directe. Une journée d'échange d'expériences entre producteurs, élus, chercheurs, formateurs et consommateurs. Ces assises proposent également de se pencher sur la maîtrise de la commercialisation qui est un atout pour dynamiser les agricultures familiales.
Un intermédiaire au plus
Les circuits courts comportent au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Ils raccourcissent la distance entre lieu de production et de consommation. Ils doivent permettre une meilleure maîtrise des prix par les producteurs et une transparence accrue des pratiques pour les consommateurs.Lors de ces Assises bretonnes, l'accent sera mis sur la coopération indispensable entre les les paysans en vente directe ou circuits courts mais aussi celle avec les citoyens, les artisans et les pouvoirs publics, afin de mettre en place des systèmes viables créateurs d'emploi.
Une de nos équipes est allé à la rencontre d'un couple à Mégrit dans les Côtes d'Armor, qui a fait le choix de la vente directe. Un choix fait il y a quatre ans afin de valoriser au mieux tous leurs savoirs-faire mais également pour être en accord avec leur conception du métier d'éleveur. Aujourd'hui, près d'un agriculteur sur trois qui s'installe en Bretagne choisit la vente directe.
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