Dinan (22) : sécurisation du "pont des suicidés"

C’est une constante en Bretagne, le taux de suicide est plus élevé que celui de l'ensemble du territoire national. Des parents ont vécu ce drame en perdant un fils il y a 2 ans. Il s’est jeté du viaduc de Dinan, depuis ils se battent pour que le pont soit sécurisé.

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Les statistiques révèlent qu'un Français sur 50 meurt par suicide, et qu'un sur vingt fera une tentative au cours de sa vie. La Bretagne arrive malheureusement en tête de ces tristes scores, dépassant de 60 % la moyenne nationale. A Dinan, le viaduc qui enjambe la Rance, est un endroit propice pour ce passage à l'acte. Chaque année une demi-douzaine de personnes s'y suicident, sans compter une cinquantaine de tentatives. Depuis la mort de leur fils au mois d'août 2012, un couple, Jean-Pierre et Noémie Hervé se bat pour que le pont soit sécurisé. De porte à porte, ils ont obtenu sans relâche plus de 5000 signatures, brisant enfin le tabou de ce pont mortifère, ils ont été entendu par le président du conseil général.

Les travaux ont commencé pour sécuriser le viaduc


Leur combat n'aura donc pas été vain, les travaux viennent de commencer. Des gardes corps de 2,10 mètres de haut seront bientôt installés tout le long du viaduc. Le chantier doit durer jusqu'au mois d'avril. Il aura coûté au département et aux deux communes de Dinan et Lanvalay un peu plus de 320 000 euros.

Le reportage à Dinan (22) de Nathalie Rossignol et Lionel Bonis


Interviews :
- Noémie Hervé, mère de Gabriel
- Jean-Pierre Hervé, père de Gabriel
- Edwige Mousset, riveraine
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