Et hop on largue les amarres, cap vers la mer, histoire de voir au plus près les bateaux des fêtes maritimes.
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Un temps de rêve sur la rade de Brest. Une lumière qui fait le bonheur des photographes. Sur le Zodiac, on accélère pour arriver sur les plus beaux spots.
Voilà le JR Tolkien, une goélette à hunier néerlandaise construite en 1964. L'Iris, un ketch à coque et pont en acier, transformé en voilier de promenade. On continue la balade et voilà le Belem, le plus ancien trois mâts d'Europe qui fête ici ses 120 ans. On le connait bien ce monument historique, basé à Nantes. Un plaisir, une vraie paix pour les yeux, du baume au coeur dans une actualité difficile. Voilà l'ambassadeur de Brest, la Recouvrance, réplique d'une goélette de 1817 chargée plus tard au large de l'Afrique et des Antilles de faire respecter, l'interdiction du commerce du bois d'Ebène, entendez le commerce honteux des esclaves.
On se rapproche du bassin et trône le Cuauhtemoc, le navire école du Mexique, le voilier trois-mâts du nom du dernier empereur aztèque. Et puis arrive l'Hermione, la réplique du bateau de la liberté de Lafayette. Le spectacle est complet, libre, nous pouvons retrouver la terre.
