Étonnant réveil pour une famille brestoise. Au petit matin, ce vendredi, un grand bruit les fait sortir du lit : leur voiture vient de s'encastrer dans leur salon.
Il est 6 h 15 ce vendredi lorsqu'un "gros bruit" sort Lydie et son mari du lit. Quelques secondes plus tard, leur fille Naïma, qui s'était endormie sur le canapé, appelle, effrayée, sa mère."Au départ, on a cru que le chien avait renversé un meuble", raconte Lydie qui était loin de s'imaginer ce qui venait de se passer dans son salon. Arrivée au rez-de-chaussée, Lydie n'en croyait pas ses yeux : sa voiture venait de s'encastrer dans le salon, un ancien garage réaménagé.
Incompréhension
Comment le véhicule a-t-il pu s'inviter dans l'habitation ? Pas d'inadvertance de la part de Lydie. "Le frein à main était serré, et la voiture était fermée. Elle a été forcée et poussée par l'arrière", relate-t-elle en justifiant ses propos par la présence d'une trace à l'arrière du véhicule.Lydie n'a "aucune idée" quant à l'identité du responsable, mais elle refuse de croire à l'hypothèse de l'accident. "C'est peut-être quelqu'un qui ne nous aime pas, affirme-t-elle. Avant d'accéder au garage, il a quand même dû monter sur le trottoir et pousser la voiture !", ce qui n'est pas une mince affaire : pour preuve, "quatre personnes ont été mobilisées pour dégager le véhicule".
"La personne est vraiment tombée bas"
Des interrogations, mais pas d'inquiétude. "Ça m'a fait plutôt rire. La personne est vraiment tombée bas." En revanche, sa fille a davantage été affectée. "Hier encore, elle a eu du mal à se coucher. Elle a même demandé à voir un psychologue." La famille a déposé plainte.La famille a toutefois l'impression d'avoir échappé au pire : Naïma, sa fille, "dormait dans l'autre partie du salon", qui se situe à seulement trois marches de là où a été retrouvée la voiture. Si le bar et les chaises n'avaient pas arrêté le véhicule, "peut-être qu'il aurait monté ces marches". Mais "Dieu merci, ma fille n'a rien eu", conclut Lydie.