Près d'un tiers des écoles primaires passeront à la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine. Cependant, ce n'est pas toujours possible, surtout, quand l'inspection d'académie et les communes ne tombent pas d'accord. Et chez vous, comment ça se passe?
La rentrée se fera cette année en ordre dispersé dans les écoles. Trois ans seulement après la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, près d'un tiers des écoles primaires ont opté pour le retour à la semaine de 4 jours de cours, dès septembre prochain, a annoncé l'Éducation nationale.
Comment s'y retrouver?
Ce sont "surtout" les communes rurales qui se sont emparées de cette "liberté nouvelle", précise le ministère dans un communiqué. Les villes, "a fortiori les grandes villes", ont plutôt "choisi de conserver l'organisation de la semaine sur quatre jours et demi". Parmi les grandes villes en Bretagne, Rennes, Brest ou encore Lorient ont précédemment indiqué maintenir les 4,5 jours, Vannes reviendra aux 4 jours.
Parmi les petits communes, on retrouve La Guerche de BRetagne (35), Dol-de-Bretagne (35), Ploumagoar (22), Trégonneau (29), Arzon (56), La Chapelle-Neuve (56), Le Faouët (56), Locminé (56), Huelgoat (29), Kernilis (29)....
Pour connaître les écoles concernées par cette nouvelle organisation, les parents peuvent consulter sur internet.
Des couacs
Le retour à la semaine de 4 jours est le résultat d'un consensus entre les représentants de l'école et de la mairie, qui en ont débattu en réunion, en présence des parents d'élèves. Et parfois, il n'y a pas consensus. C'est le cas dans le Centre-Bretagne. Dans la communauté de communes du Kreiz Breizh, 7 communes sur les 17 qui comptent encore une école, ont vu leur demande de dérogation refusées par l'inspectation d'Académie. A Glomel (22), le maire ne décolère pas et crie à l'injustice.
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Dans la communauté de communes du Kreiz Breizh, 7 communes sur les 17 qui comptent encore une école, ont vu leur demande de dérogation refusées par l'inspectation d'Académie.
Pour les communes qui le mettront en oeuvre, il s'agira du troisième changement de rythmes pour les écoliers en neuf ans, après la semaine de quatre jours instituée sous Nicolas Sarkozy en 2008, puis celle de neuf demi-journées en 2013 ou 2014. La plupart des écoles avaient alors opté pour travailler le mercredi matin.
"Les différentes organisations du temps scolaire seront évaluées" au cours de l'année scolaire 2017/18, a ajouté la rue de Grenelle.