Le Collectif des maires anti-pesticides conteste le retour des néonicotinoïdes devant le Conseil constitutionnel

Le Collectif des maires anti-pesticides a saisi ce mardi 17 novembre le Conseil constitutionnel lui demandant de revenir sur la loi autorisant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes pour la betterave sucrière. Il évoque pour cela une régression du droit de l’environnement.   
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après les députés de quatre groupes parlementaires, puis l’Union nationale de l’apiculture française, le Collectif des maires anti-pesticides a déposé un recours ce mardi au Conseil constitutionnel contre la loi autorisant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes. 
 



Adoptée en urgence début novembre par l’Assemblée nationale et le Sénat, cette loi permet aux producteurs de betteraves d’utiliser jusqu’en 2023 des semences traitées avec des pesticides de la famille des néonicotinoïdes pourtant interdits depuis 2018. L’objectif était de soutenir la filière touchées ces dernières années par une baisse de rendement des récoltes de betteraves due à une maladie transmise par un puceron.

Cette dérogation, Daniel Cueff, ancien maire de Langouët, aujourd’hui président du Collectif des Maire anti-pesticides, la dénonce. Fer de lance dans la lutte contre les pesticides, il s’était fait remarquer pour avoir été le premier à prendre un arrêté pour en interdire l’usage trop près des habitations de sa commune. 
 
Invité du journal de France 3 Bretagne ce jeudi 19 novembre, sa crainte est que l’exception devienne règle. "Nous pensons qu’il y a régression du droit de l’environnement, et c’est interdit constitutionnellement", dénonçe-t-il avant de poursuivre, "en 2018 ça a été interdit parce que c’était très dangereux, revenir dessus, ça veut dire qu’on n’a pas aidé les agriculteurs à trouver d’autres solutions".
 


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information