Côtes-d'Armor : un cheval égorgé à Plouzélambre, un autre mutilé à Lannion

Un cheval a été retrouvé mort égorgé dans un champ à Plouzélambre mardi 18 août tandis qu'un autre équidé a été mutilé au niveau des oreilles à Lannion. La gendarmerie a ouvert une enquête pour tenter de retrouver le(s) auteur(s) de ces agressions.

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"On a découvert le cheval de notre fille dans la matinée mardi. Il était allongé dans le champ à côté de notre ferme. Quand on s'est approché, on a constaté qu'il avait été égorgé" témoignent les propriétaires de la ferme du Lesneun à Plouzélambre, dans les Côtes-d'Armor. 

Le pur sang, âgé de 7 ans, a été tué dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 août. "Nous n'avons rien entendu" explique le couple, qui explique que le cheval était précisément visé : "il vivait dans le champ avec des génisses qui, elles, n'ont pas été agressées". 

Le couple a alerté la gendarmerie et va déposer plainte cette semaine. 

Un autre cheval mutilé à Lannion

L'agression à Plouzélambre n'est pas un cas isolé dans les Côtes-d'Armor. Un autre cheval a été victime d'actes cruels à Lannion. 

"Notre cheval s'est fait entailler les oreilles à deux reprises dans le champ qui est collé à notre maison" témoigne sur Facebook une Costarmoricaine.
La police a été prévenue, "ils font des rondes dans le secteur de Lannion Buhulien" précise la propriétaire de l'équidé mutilé, qui alerte les autres propriétaires de chevaux.

Une dizaine de cas recensés en France

Les agressions envers des chevaux se sont multipliées ces derniers mois en France : en Vendée, en Seine-Maritime, en Moselle, en Ile-de-France ou encore en Saône-et-Loire. Une dizaine de mises à mort a été recensée dans l'Hexagone depuis février.
Les tortures observées sur les animaux présentaient des similitudes dans la majorité des cas : oreilles sectionnées, yeux arrachés, organes génitaux mutilés.

S'agit-il de rites sataniques ? Est-ce l'acte d'un seul tueur de chevaux ou d'un réseau organisé ? Dans quel but ces cruautés sont-ils commises ?

Aucune piste n'est pour l'heure privilégiée, mais la gendarmerie devra statuer sur ces différentes questions et faire la lumière sur ces agressions répétées envers les équidés, qui inquiètent les propriétaires de chevaux. 

Ces enquêtes bénéficient du soutien de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, en appui aux brigades locales.

La Fédération française d'équitation se porte partie civile

La Fédération française d'équitation a annoncé mercredi qu'elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux, poneys et ânes qui ont été tués ou mutilés ces derniers mois en France. 

"Notre détermination à lutter contre toute forme de maltraitance envers les équidés est totale et nous souhaitons, en lien avec la Ligue française de protection du cheval, mobiliser l'ensemble des acteurs de la Filière cheval en France", explique la 3e fédération sportive de France.

Serge Lecomte, le président de la FFE, s'est dit "horrifié devant ces actes de cruauté qui se multiplient" et en "appelle à la vigilance de tous pour mettre fin au plus vite à ces atrocités". Il invite "les personnes concernées ou disposant d'informations sur ces affaires à s'adresser aux services de Gendarmerie ou de Police de leur domicile".


 
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