Hôpital : la mobilisation des infirmiers anesthésistes se poursuit

Bloc mort, c’est ainsi qu’ils ont baptisé leur mouvement. Les infirmiers anesthésistes réclament une juste reconnaissance de leur profession, et une revalorisation salariale. Une manifestation est annoncée ce lundi à Saint-Brieuc, avant une rencontre avec l'Agence régionale de santé.

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Les infirmiers-anesthésistes poursuivent leur mobilisation cette semaine, à Brest et à Saint-Brieuc notamment. L’activité opératoire programmée, hors urgences, pourrait être ralentie. Le mouvement, d'ampleur nationale, a commencé il y a un an.

"Nous voulons une juste reconnaissance de notre métier", explique Claire Chaboussou, infirmière anesthésiste à l’Hôpital de Saint-Brieuc. Que ce que nous faisons tous les jours soit enfin pris en compte." 

"Pour une intervention, le patient est pris en charge par un médecin anesthésiste réanimateur et un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat (IADE). Si le médecin supervise, nous ne sommes pas non plus de simples exécutants, dit-elle, Nous avons notre propre autonomie, nos propres compétences".
 

"Supervisés par le médecin, mais autonomes"

"Avant d’endormir une personne, nous pouvons ajuster l’anesthésie en fonction de ses antécédents, de ses pathologies", détaille Claire Chaboussou, "Si elle est hyper-tendue, on est très vigilant pour maintenir sa tension constante pendant l'intervention. On peut utiliser des médicaments, pas forcément prescrits par le médecin, et ce n'est qu'un exemple. On est autonome, on a été formé pour, avec un Master, un niveau Bac + 5, deux ans de spécialisation après trois années d’études d’infirmier.

Une autonomie que souligne aussi à Brest, Cécile Landuré, du collectif des infirmiers anesthésistes bretons, "Le médecin s'occupe souvent de plusieurs salles, nous sommes donc susceptibles d'être seuls, même si le médecin peut intervenir à tout moment en cas de problème ou de questionnement". 

Les infirmiers-anesthésistes expliquent donc cocher toutes les cases du statut d’AMPA, auxiliaires médicaux en pratique avancée, qui existe depuis 2016. Ils demandent à en bénéficier, avec une revalorisation salariale. Estimant avoir été oubliés par le Ségur de la Santé. 

Une rassemblement est annoncé ce lundi 15 novembre à 14 heures à Saint-Brieuc. Avant une rencontre avec l'Agence régionale de santé. Et une nouvelle journée d'action mardi 16 novembre. 

 

©C. Tempereau/B. Leborgne/FTV

 

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