Une plainte déposée par l'association L214 vise un élevage porcin des Côtes d'Armor. Dans un communiqué, l'association animaliste révèle l'existence d'images vidéo montrant "des porcelets (...) claqués à mort et (qui) peuvent agoniser de longues minutes ...". Le parquet de Saint-Brieuc annonce avoir ouvert "une enquête préliminaire."
Suite à une plainte déposée par l'association L214 "pour maltraitance animale", le parquet de Saint-Brieuc indique avoir ouvert "une enquête préliminaire" visant un "élevage des Côtes d'Armor" mercredi 11 septembre 2024.
Des animaux ni soignés ni secourus
association L214communiqué de presse
Comme à son habitude, dans un communiqué, l'association animaliste a diffusé à la presse des images choc filmées en juin et juillet 2024, et selon elle, dans les locaux d'un élevage de porcs de Saint-Carreuc et montrant "des animaux qui ne sont ni soignés ni secourus". Des images extrêmement dures et qui peuvent choquer.
"Des porcelets sont claqués à mort et peuvent agoniser de longues minutes, et des cadavres sont laissés parmi les animaux vivants. Les cochons sont élevés sans accès à l'extérieur dans des bâtiments insalubres", détaille L214.
Une enquête préliminaire ouverte
La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc ont été saisies de l'enquête, a précisé à l'AFP le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz. Contactée par l'AFP, la préfecture n'a pas souhaité s'exprimer.
Des cochons abattus dans un abattoir de Leclerc
association L214communiqué de presse
Selon L214, qui milite à terme pour l'arrêt de l'élevage, et la fin de la consommation de viande, les animaux de cette exploitation "sont abattus à l'abattoir E.Leclerc de Le Mené (22), qui fournit les supermarchés E.Leclerc pour sa Marque Repère et les boucheries de ses magasins".
Avec AFP.