Un métier "souvent minoré" par rapport aux autres
Dans sa lettre, M. Stéphant défend la profession : "Tous les jours, les crêpières et les crêpiers que nous sommes, nous nous battons pour démontrer que nous pratiquons un métier à part entière, professionnel et porté par des valeurs nobles", poursuit-il."Si nos devoirs sont les mêmes que pour tous les autres métiers de bouche, et ce à tous les niveaux (fiscal, social, commercial, hygiène, sécurité, accessibilité, etc.), nos droits aussi doivent être respectés", demande M. Stéphant.
Un "symbole phare de notre région"
Des reproches sur le fond, mais aussi sur la forme. Le président de la Fédération de la Crêperie émet également quelques critiques à l'encontre de l'extrême droite. "Au moment où la polémique sur la fusion des régions (que vous avez vous-même critiquée) laisse penser à une dévalorisation de nos spécificités et spécialités locales, vous attaquez un des symboles phares de notre région", regrette-t-il."C'est pour tout cela que nous méritons amplement le statut de métier", indique la lettre en caractère gras. "Nous ne pouvons pas rester muet face à ces déclarations dévalorisantes. Nous attendons, en cette année électorale, un comportement digne et respectueux envers tous les acteurs économiques".
Une institution bretonne
Selon M. Stéphant, sur les 4 000 crêperies que compte la France, environ 1 500 se situent en Bretagne.