La Commission Nationale d'Investiture des candidats LREM aux prochaines municipales a du pain sur la planche et termine ses réunions fort tard. Cette fois elle a tranché pour Paris mais aussi pour des villes bretonnes dont Brest et Quimper mais toujours pas pour Rennes.
Pour sa troisième vague d'investitures, le Bureau exécutif de La République En Marche (LREM) a choisi 24 candidats et candidates sur proposition de la Commission Nationale d’Investiture, pour incarner le projet de LaREM en mars prochain.
Parmi eux trois Bretons : Marc Coatanéa, candidat à la mairie de Brest; Annaïg Le Meur, candidate à la mairie de Quimper et Jean-Marie Fourmentin, candidat à la mairie du Relecq-Kerhuon . Le seul autre Breton à être précédemment sorti investi des deux précédentes réunions de cette commission, est Patrick Le Mestre, candidat à la mairie de Vannes.
À Quimper ce sera Annaïg Le Meur
Le maire actuel, Luc Jolivet avait renversé Bernard Poignant (PS) en 2014. Successivement UMP, LR puis Agir depuis les élections européennes, il aurait pu être Macron-compatible et candidat. Mais il avait décidé de ne pas se représenter.En face d'Annaïg Le Meur pas de concurrence du coté du Modem. Isabelle Le Bal, conseillère régionale Modem, actuelle adjointe au maire de Quimper et vice-présidente de Quimper Agglomération, reste engagée dans son mandat avec Ludovic Jolivet. Elle n'a pas encore décidé si elle présentera une liste MoDem, ou si elle passera un accord de 1er tour avec LREM.
Marc Coatanéa sera le candidat LREM à la mairie de Brest
Il y avait quatre autres prétentants à l'investiture LREM pour la mairie de Brest : Anne Gélébart, Mikaël Cabon, Guillaume Croiset et Thierry Gémonet. Une seule femme et cela aurait pu compter puisque c'est l'un des critères de choix de la Commission nationale d'investiture (CNI) qui déplore que seule 16% des maires de France sont des femmes.Tous sont dans la jeune mouvance LREM mais l'ancien socialiste Marc Coatanéa répond sans doute à bien d'autres critères de choix de la CNI. Expérimenté, c'est aussi un proche de Richard Ferrand de longue date. Comme à Quimper, il n'y a pas d'accord pour le moment avec le MoDem.
Jean-Marie Fourmentin, candidat à la mairie du Relecq-Kerhuon
Toujours dans le Finistère, la CNI a investi un candidat pour cette mairie qui fait partie de Brest Métropole. Jean-Marie Fourmentin a effectué toute sa carrière au sein de la Direction Générale des Finances Publiques. Il a notamment été trésorier de Landerneau et payeur départemental du Finistère.Adhérent à En Marche depuis 2016, il est le créateur du comité de La République En Marche du Relecq. Animateur local, il a cessé son activité professionnelle début 2019 et se consacre depuis, avec son équipe, à la création d’un projet municipal pour sa commune.
Patrick Le Mestre, candidat à la mairie de Vannes
Cette fois on est dans le Morbihan et Patrick Le Mestre est le premier à avoir été investi par la CNI lors de sa 2ème réunion le 1er juillet. Docteur en sciences de gestion, il est doyen de la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de l’Université de Bretagne Sud. Président depuis 2013 de “L’Université de tous âges”, il a dirigé pendant un temps la Maison de l’Europe de la ville. Natif de la région, ce fan de foot s’est investi en tant que bénévole dans la gestion du club de Séné.Seul bémol à cette investiture LREM, elle a évincé le maire sortant : David Robo (ex-LR), un proche du premier ministre Édouard Philippe.
Aucune décision pour Rennes
À l'assaut de la mairie de Rennes, il y a bien-sûr Carole Gandon, porte-parole nationale du parti présidentiel et référente pour l'Ille-et-Vilaine. Elle a été la première à poser sa candidature pour Rennes mais voilà elle n'est pas seule. Derrière vient le maire MoDem de Saint-Grégoire Pierre Breteau.Au niveau national, leurs appareils respectifs leurs demandent de choisir entre la ville ou la métropole et de mener campagne ensemble. Pas si simple, il faut encore attendre.