L’Ile Longue, la base de défense, le site de Lorient… Plusieurs sites forment la base navale de Brest, au sein desquels le taux d’incidence est plus élevé que dans le reste de la ville. Les syndicats s’inquiètent.
"Aujourd'hui nous avons un peu moins d'une centaine de cas entre l'emprise de Brest et celle de Lorient" détaille le capitaine de frégate Céline Tuccelli. "4 cas sur 5 sont à Brest, soit un peu moins d'une centaine de cas à l'heure où je vous parle."
Voilà pour le bilan comptable : près de 80 cas sur les 12 500 personnes travaillant sur à la base navale de Brest. Soit un taux d'incidence de 640, trois fois plus élevé que dans la cité du Ponant.
Quid du télétravail ?
Pour les syndicats, des précautions supplémentaires devraient et pourraient être appliquées, par exemple en accentuant le télétravail."Toutes les fonctions qui peuvent être télétravaillables devraient être télétravaillées" estime Stéphane Riou, le secrétaire général de la CGT de l’arsenal de Brest, "et aujourd'hui on se rend bien compte que ce n'est pas le cas."
"Il y a peut-être de la réticence de la part de certains parce qu'ils ont mal vécu le premier confinement, mais il y a aussi des personnes qui souhaitent télétravailler et à qui on ne donne pas les moyens" poursuit-il.
Autre question récurrente, la densité au sein des transports du personnel, avec "le transport vers l'Ile Longue notamment, où pendant le premier confinement la capacité avait été divisée par deux pour maintenir une distanciation physique, alors que l'on reste aujourd'hui à 400 personnes" déplore Roland Guicher, lui aussi de la CGT. Chaque jour, 2000 personnes viennent travailler dans cette base ultra ptotégée, par la route ou par le transport.
Jusqu'à présent toutefois, aucun cas grave n'a été observé parmi le personnel de la base navale.