La Course contre la montre du Brest Iroise Cyclisme pour rester dans l’élite

Un élan de solidarité a suivi la décision du club de ne pas s’engager dans la division d’élite amateur, faute de budget. Les champions formés par le club se mobilisent pour éviter le pire. Le BIC 2000 a jusqu’à la fin de la semaine pour trouver un sauveur.

Ceux qui suivent l’actualité du Brest Iroise Cyclisme, l'une des équipes bretonne de haut-niveau, celui de l’élite amateur, ont reçu un choc le 9 septembre dernier.

Le site internet du club y annonce la décision de lâcher l’éponge et de ne pas demander sa labellisation en DN1.

« En effet, depuis 2 ans, nous devons faire face à une baisse conséquente de notre budget. La baisse régulière des subventions de l’Etat a entrainé une baisse de nos subventions municipales, départementales et régionales. Nous allons également vers une suppression totale de l'aide du conseil départemental en 2017 » peut-on lire dans un communiqué.

Car ce n’est pas les résultats sportifs qui sont en cause : ils sont champion de France en Espoir, champions de Bretagne, ils ont remporté des étapes sur le Tour de Bretagne et compte même en individuel LE champion de France en titre, Valentin Madouas.


Après le choc, l’électro-choc


Poussés par ses fans, le club décide de se mobiliser…. On va mouiller le maillot, certes, mais pour lancer une campagne de financement participatif sur la plateforme bretonne kengo.bzh.

A ce jour 35% de la somme est collectée sur les 15 000 espérés, il reste une poignée de  jours encore pour atteindre le seuil de 70%, à partir duquel la somme est débloquée. Mais ces 15 000 euros sont surtout symboliques, comme la vente aux enchères des maillots de coureurs comme Olivier Le Gac, Maxime Cam, Laurent Madouas ou Arnaud Démare.

je ne peux pas retenir mes coureurs


« Il nous faut 50 000 euros » explique le manager de l’équipe, Yannick Botrel, « mais avec cet élan de sympathie et de solidarité, nous n'avons pas le droit de baisser les bras ».

Bien sûr, en coulisses, on s’active. Et la fin du délai approche. « ce samedi [1er octobre, NDLR], les transferts commencent, et je ne peux pas retenir mes coureurs, il faut qu’ils pensent à leur avenir » confie le manager.

Le président de la Fédération Française de Cyclisme a  apporté au club son soutien, sous la forme d’une vidéo. Une « lettre » de recommandation pour des entreprises qui elles seules peuvent aider à boucler le budget.
« On attend la réponse de deux entreprises, mais on n’a pas encore trouvé notre sauveur » confie Yannick Botrel, qui veut encore y croire.
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