Le corps sans vie de la jeune étudiante en médecine qui avait disparu à Brest depuis samedi a été retrouvé ce jeudi 28 décembre. Selon les premiers éléments de l'enquête, la thèse du suicide est privilégiée.
Tragique conclusion dans l'enquête pour retrouver l'étudiante disparue à Brest. Son corps a été retrouvé ce jeudi 28 décembre dans un sous-sol de l'ancienne poste du centre-ville de Brest. Selon les informations communiquées par le procureur de la République de Brest, ce sont "des ouvriers qui se rendaient sur le chantier de l’ancien bâtiment qui ont fait la triste découverte du corps d’une jeune fille suspendue par le cou à un câble".
Le chantier était en arrêt cette semaine. Les ouvriers étaient passés ce matin pour préparer la reprise des travaux en début de semaine prochaine. L’accès au chantier interdit au public était protégé par différents obstacles, notamment des barrières.
Les enquêteurs du commissariat de police de Brest avisés de cette découverte ont immédiatement été dépêchés sur les lieux. L’examen de corps pratiqué sur les lieux par le médecin légiste, ainsi que les constatations effectuées par les forces de police, ne permettaient pas, dès ce stade, d’envisager l’intervention d’un tiers dans la survenance du décès.
Portée disparue depuis 5 jours
L'étudiante d'origine réunionnaise et en 4e année de médecine avait disparu après avoir quitté subitement le domicile d'un proche samedi 23 décembre.
Affichages de photo en ville et sur les réseaux sociaux, depuis cinq jours ses amis faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour retrouver Anna. L'étudiante était dans une phase dépressive selon les informations fournies à la police par ses proches.
Les éléments recueillis par ailleurs par les enquêteurs dans l’environnement de la jeune fille, antérieurement à la découverte du corps, ont mis en évidence l’existence d’une détresse psychologique, indique le parquet.
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Thèse du suicide privilégiée
Selon le procureur de Brest et l'autopsie pratiquée cet après-midi, aucun signe de violence n'a été relevé que ce soit au niveau du visage, du crâne ou du cou. Aucune lésion de défense ou trace de saisie, aucune lésion sexuelle ou ecchymose dans les parties inférieures du corps n’ont été constatées.
Les constatations du médecin légiste n’ont mis en évidence aucun élément en lien avec un état de santé antérieur. Le médecin légiste en a conclu qu’aucun élément n’allait à l’encontre d’un syndrome asphyxique lié à une pendaison.
D’après les constatations médico-légales, l’état du corps est compatible avec un décès survenu samedi dernier. Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques seront réalisées, indique le parquet.
Les éléments recueillis par ailleurs par les enquêteurs dans l’environnement de la jeune fille, antérieurement à la découverte du corps, ont mis en évidence l’existence d’une détresse psychologique.
Un accompagnement médico-psychologique a été proposé aux proches de la défunte.