Une vingtaine de surveillants de la maison d'arrêt de Brest ont bloqué l'entrée du bâtiment. Ils protestent contre le manque d'effectifs face à la surpopulation carcérale.
Palettes, pneus, un groupe de surveillants de la maison d'arrêt de Brest ont bloqué l'entrée ce lundi matin à l'appel de la CGT et de l'Ufap. La maison d'arrêt de Brest héberge selon les syndicats 415 détenus pour 255 places théoriques.
Des collègues de Rennes sont venu leur prêter main forte. Ils avaient observé le même mouvement ce samedi à la prison de Vezin-le-coquet, qui souffre du même problème de surpopulation: elle accueille 800 détenus pour moins de 700 places. De plus, comme des cellules n'avaient été calibrée que pour une seule personne, il est impossible d'y glisser un lit supplémentaire. Selon les surveillants, 80 détenus dormiraient sur des matelas posés par terre.