Menace sur Yohann Nédélec : l'adjoint au maire de Brest pointe le collectif Avenir

Un cadeau piégé en train d'exploser, voici le tag à l'intention de Yohann Nédélec qui a été inscrit sur un mur de Brest. L'adjoint au maire de la ville, en charge de la tranquillité urbaine, pointe du doigt le collectif de l'Avenir dont l'expulsion s'est déroulée quelques heures plus tôt.

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Un tag menaçant à l'encontre de l'adjoint au maire de Brest Yohann Nédélec a été découvert ce vendredi 28 juillet 2023. L'inscription "Pas de KDO pour Nédélec" en lettres rouges, associée à un cadeau piégé a depuis été effacée.

Dans un communiqué, la ville de Brest a aussitôt condamné fermement "ces agissements inacceptables" et a décidé de porter plainte.

La réaction de l'élu ne s'est pas fait attendre. "Cette inscription arrive quelques heures après l’évacuation du squat de l’Avenir, opération durant laquelle on m’a rapporté que des menaces verbales ont été proférées à mon encontre" assure-t-il au travers du communiqué de la ville.

Pour celui qui a la charge de la tranquillité urbaine de Brest, l'évacuation du squat et la menace sont "très probablement liées".

Un élu investi sur le dossier de l'Avenir

"Je ne regrette pas d’avoir tout fait [...] pour sortir ce dossier de l’ornière" insiste Yohann Nédelec dans sa prise de parole. Face au collectif responsable à ses yeux de cette inscription, l'adjoint au maire assure avoir "autant que faire se peut" mis en place "des voies de médiations" avec le collectif Pas d'avenir sans Avenir.

Lire : "Il n'y a plus rien". Occupé depuis 8 ans, le site de l'Avenir à Brest démoli après son évacuation musclée

Ce jeudi 27 juillet à la suite de l'évacuation, le lieu autogéré par un collectif d'habitants a été démoli. "Le mal est fait, il n'y a plus rien" lâche une membre du collectif qui assure que le collectif de l'Avenir regroupait "des gens qui avaient envie de changer le monde pacifiquement, de l'aide alimentaire pour les précaires. On était dans l'entraide et le partage ici". 

Dans son communiqué, Yohann Nédélec indique, soupçonner le collectif délogé et avoir déposé plainte auprès du procureur de la République.

 

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