Stade Brestois : "Cela fait très longtemps que je n'ai pas vu mon équipe aussi faible", déplore Éric Roy après la défaite à Auxerre en Ligue 1

Le Stade Brestois a lourdement chuté à Auxerre (3-0) en Ligue 1 ce vendredi 27 septembre. "C'est trop gros pour être vrai. C'est très décevant car cela fait très longtemps que je n'ai pas vu mon équipe aussi apathique et faible," a confié l'entraîneur Éric Roy à l'issue de la défaite du SB29, qui se déplace à Salzburg mardi en Ligue des Champions.

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Les Brestois n'ont pas donné de bons signaux, sur la pelouse de l'AJ Auxerre, à quatre jours de leur deuxième match de Ligue des Champions, mardi à Salzbourg. Ce 27 septembre, les Ti-Zefs ont été balayés par le promu (3-0) chez lui, pour le compte de la 6e journée de Ligue 1.

"C'est presque trop gros pour être vrai. Je suis désolé et cela m'attriste que nous n'ayons pas donné une bonne image de ce que nous sommes et de ce que nous voulons donner sur le terrain", a déclaré l'entraîneur du Stade Brestois Éric Roy à l'issue de la rencontre.

Je vais attendre les prochains matches pour avoir des réponses. Nous avions fait une bonne semaine d'entraînement. Il n'y a pas de vérité. La vérité est celle d'un soir et ce soir nous avons été loin de la vérité.

Éric Roy

entraîneur du Stade Brestois

"L'analyse est simple, quand on ne met pas d'engagement ou d'intensité, pas d'agressivité, on est battu dans les duels et dans le jeu. À partir de là, on peut raconter ce que l'on veut, le football reste un rapport de force et ce soir nous avons été incapables de rivaliser", ajoute le tacticien.

Peu engageant pour Salzburg

Après cette défaite et en attendant les matches du week-end, le Stade Brestois demeure dans le ventre mou du classement, au 13e rang avec six points.

Grâce à leur deuxième victoire de la saison par des réalisations signées Owusu (26'), Jubal (37') et Hamed Traoré (58'), Auxerre leur passe devant (12e) à la faveur de la différence de buts. C'est le premier match sans concéder de but des Icaunais, qui restaient sur une série de quatre défaites.

Quand on n'est pas bon, l'adversaire est meilleur. Félicitations aux Auxerrois qui ont livré le match qu'ils souhaitaient livrer et nous non. C'est très décevant car cela fait très longtemps que je n'ai pas vu mon équipe aussi apathique et faible.

Éric Roy

entraîneur du Stade Brestois

La défaite est d'autant plus amère que les Brestois avaient signé deux victoires de rang, l'une en Ligue des Champions contre Sturm Graz (2-1), puis Toulouse (2-0). Éric Roy avait été suspendu trois matches pour son attitude envers le corps arbitral lors de ce dernier match.

"Il y a aussi beaucoup d'enseignements à tirer que je vais garder pour mon équipe. Tous les matches font réfléchir, bons ou mauvais. Quand on voit certains, je ne pense pas avoir vu un seul joueur à son niveau, à part un ou deux. Mais tout le reste m'a semblé en grande difficulté", a noté l'entraîneur brestois, qui pense au déplacement en Autriche contre le RB Salzburg.

Éric Roy avait largement changé son onze de départ par rapport au dernier match de championnat disputé à Toulouse. La composition de son équipe semblait, à Auxerre, pouvoir être assez proche de celle qui pourrait débuter en C1. Mais le coach semble être prêt à modifier ces plans. "Si certains avaient la tête au match de mardi, il n'y en a pas beaucoup qui joueront," a-t-il asséné en conférence de presse.

"Il faut être bon à tous les matches pour pouvoir postuler dans le onze de départ et quel qu'il soit. Aujourd'hui, le match le plus important était celui d'Auxerre et pas celui de mardi. Celui de mardi deviendra le plus important dans une heure, conclut Éric Roy. Je ne fais pas de distinction entre les compétitions."

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