Le lundi 4 mars 2024, sous la direction du préfet maritime de l’Atlantique et du procureur de la République de Brest, un porte-hélicoptères amphibie et une frégate de type La Fayette ont procédé à la saisie de 894 kg de cocaïne au large de l’Afrique de l’Ouest.
C'est l’office antistupéfiants (OFAST) qui a sollicité l’intervention de la Marine nationale. Les informations provenaient du Maritime Analysis and Operations Centre (Narcotics) (MAOC-N).
Sur la base de ces indications, un Falcon 50 de la Marine nationale a pu identifier le voilier suspect d'une quinzaine de mètres de long. C'est l’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, qui est intervenue surle bateau le lundi 4 mars 2024, en début d’après-midi.
894 kg d'une valeur de 60 millions d'euros
Conduite dans le golfe de Guinée, au large des côtes africaines, l’opération a permis de saisir à bord du voilier 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros.
La drogue a été transbordée sur le porte-hélicoptères amphibie pour y être détruite.
Selon la Marine nationale, "la parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants a permis d’obtenir ce résultat remarquable".
Le procureur de la République de Brest explique que "la procédure s'arrête là. La drogue est détruite, des échantillons ont été prélevés pour analyse afin de déterminer la nature, la composition et l'origine des produits". Il rappelle qu'en 2023, "plus de "13 tonnes de cocaïne" avaient été saisies "toujours dans cette zone, au large de l'Afrique. Il y a une production de drogue qui est en augmentation. C'est le constat que nous faisons".
Une opération dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024
La mission Jeanne d'Arc 2024 est un déploiement opérationnel de longue durée permettant à la France d'assurer une présence dans plusieurs zones d’intérêt des Amériques.
La force interarmées composant la mission Jeanne d'Arc 2024 "contribue à affirmer la souveraineté de la France dans ses territoires d’outre-mer".
Ainsi le groupe Jeanne d’Arc permet de mener de nombreuses actions mobilisant les forces en présence et les pays partenaires des régions traversées "dans des scénarios d’entrainement allant de la protection des populations face aux crises politiques et climatiques comme à la lutte contre les trafics illicites en mer".