Un policier s'est donné la mort, ce lundi midi, sur son lieu de travail, au commissariat situé rue Colbert à Brest. Les causes de son geste ne seraient pas liées à son activité professionnelle. Cette tragédie intervient 2 ans après le suicide d'un policier brestois, en conflit avec sa hiérarchie.
Un policier s'est donné la mort dans l'enceinte du commissariat Colbert, ce lundi midi, à Brest. Il a utilisé son arme de service en dehors de ses heures de service.
L'homme, un père de famille d'une quarantaine d'années, faisait partie du Groupe de Sécurité de Proximité (lutte contre la délinquance de proximité) depuis plusieurs années.
A priori, il ne connaissait pas de problèmes avec sa hiérarchie. Selon nos sources, aucun lien n'est établi entre le geste du policier et son activité professionnelle. "Il n'était pas mal noté, n'était pas, non plus, en voie de mutation".
Reste que les quelque 300 personnes, qui travaillent au commissariat, sont très touchées.
Un autre suicide à Brest
Cette tragédie survient près de deux ans après le suicide d'un policier brestois. Ce major d'une cinquantaine d'années, le plus haut grade chez les sous-officiers, s'était donné la mort par pendaison à son domicile, en novembre 2013. Son geste avait alors suscité émotion et colère de la part de bon nombre de ses collègues mettant alors en avant des relations délétères avec la hiérarchie.Selon le syndicat Unité SGP-FO (majoritaire), l'enquête de la police des polices (Inspection Générale de la Police) avait établi, quelques mois plus tard, « un lien fort » entre ce geste fatal et l’activité professionnelle du policier.