L'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié un ensemble de recommandations afin de surveiller la propagation du champignon, le phytophtora ramorum. La Bretagne est le seul foyer de cette épidémie en France.
Un mal invisible ronge les Mélèzes du Japon dans les Monts d'Arrée. Il y a deux ans, les épines de ces conifères ont commencé à virer au brun-violet et à tomber. C'était en mai 2017, un premier foyer d’infection par ce pseudo-champignon, le phytophthora ramorum a été détecté dans cette partie du Finistère sur ces arbres. Bilan: 50 hectares de forêt ont dû être rasés.
En fait, les spores du champignon se propagent avec le vent et s'installent sur les aiguilles du Mélèze. C'est en Bretagne qu'il a trouvé les conditions idéales pour se développer.
Et si le champignon se propageait à d'autres espèces?
Fort heureusement, les mélèzes ne représentent que 2% des arbres des forêts de Bretagne. L'épidémie est donc limitée. Cependant, dans un rapport publié fin février, l’Anses appelle à une surveillance intensive de la forêt, particulièrement dans cette région, pour éviter que le pathogène, qui pourrait aussi toucher les châtaigniers et les chênes, ne se propage. Ces espèces sont beaucoup plus répandues dans la région.