Le Président de la République, Emmanuel Macron sera en visite en Bretagne ce mercredi 22 avril après-midi. Il se rendra à Cléder et à Saint-Pol de Léon dans le Finistère.
Emmanuel Macron quittera Paris à l'issue du Conseil des ministres. Il devrait arriver dans le nord Finistère en début d'après-midi.
Il visitera tout d'abord une exploitation maraîchère à Cléder avant de se rendre ensuite au Super U de Saint-Pol-de-Léon.
Selon l'Elysée, cette visite "a pour objectif de saluer la mobilisation du monde agricole pour assurer l'alimentation des Français durant la crise du Covid-19".
À Cléder, le Chef de l'État rencontrera les employés du Groupement Agricole d'Exploitation en Commun (GAEC) de Roué où sont notamment cultivées des tomates.
Cette exploitation agricole est affiliée à la SICA (société d'intérêt collectif agricole), dont "l'activité se poursuit grâce au recrutement de personnel par l'intermédiaire de la plate-forme Desbraspourtonassiette, lancée par l'Association nationale des employeurs agricole (Anefa), affiliée à la FNSEA, avec l'appui de Pôle Emploi, du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation et du ministère du Travail", selon la présidence.
Emmanuel Macron se rendra ensuite à Saint-Pol-de-Léon pour y visiter un supermarché Super-U afin de "saluer l'engagement du personnel des magasins" de cette enseigne "et de l'ensemble des salariés de la filière, qui poursuivent leurs activités depuis le début de la crise, en multipliant les actions de solidarité en faveur des personnes âgées et vulnérables (livraisons à domicile) et en privilégiant les productions locales", toujours selon l'Elysée.
La région de Saint Pol-de-Léon, le Léon est spécialisée dans la culture de l'artichaut, du chou-fleur et des fleurs coupées.
Depuis le début de la crise sanitaire, l'exécutif insiste sur le fait que la France est préservée de la pénurie grâce à la richesse de sa production agricole et agroalimentaire, en "deuxième ligne" dans la "guerre" contre le coronavirus. Mais près de la moitié du poulet, des fruits et des légumes consommés en France sont importés, ce qui a relancé le débat sur la souveraineté alimentaire.