Dans l’Ouest, les carnavals ne manquent pas. Les Gras de Douarnenez datent de 1835 et ont toujours la côte. Nous avons essayé de comprendre ce qui motive les carnavaliers à se déguiser et jouer un rôle le temps de ces grandes fêtes populaires. Ambiance garantie !
Depuis un siècle, le carnaval de Cholet rassemble des milliers de spectateurs. L’an dernier, ils étaient 80 000 pour admirer 14 chars et 30 groupes musicaux. Pour que la magie soit au rendez-vous et que tout soit parfait, les groupes de bénévoles se préparent un an à l’avance. En somme, une fois le carnaval terminé, on choisit déjà le thème de l’année suivante ! C’est le cas des « Cerfs pantins » le groupe dont fait partie Charlotte Girardeau. Depuis septembre, elle et ses amis se retrouvent chaque week-end pour confectionner le char ou réaliser les costumes. Depuis un mois, le rythme est plus soutenu : il faut être prêt pour le jour J.
Le carnaval de Cholet aura lieu du 15 au 21 avril.
A Douarnenez, les Gras, tels qu’on nomme le carnaval, sont une institution. Créés en 1835, ils ont lieu chaque année après l’hiver, entre deux pêches. Ils commencent le samedi avec l’intronisation du Den Paolig, le « roi du carnaval ». Personnage emblématique des Gras, ce pauvre homme en français est brûlé le dernier jour, le mercredi des cendres.
On ne va pas aux Gras, on fait les Gras
A Douarnenez, comme a coutume de dire Patrice Goyat, carnavalier de toujours, « on ne va pas aux Gras, on fait les Gras. » Pour lui, c’est un rendez-vous indispensable pour recharger les batteries mais surtout partager son identité de Douarneniste. Pendant les cinq jours de la manifestation, il va jouer différents personnages. « C’est un théâtre à ciel ouvert. Il est dans notre cœur. C’est cela qu’on porte, quelque chose de profond. »
Une émotion partagée avec des milliers de spectateurs, et même avec l’équipe de reporters !