Un homme armé était retranché chez lui dans un appartement de Plomodiern depuis lundi 3 juin au soir. Les gendarmes étaient mobilisés sur les lieux ainsi que des équipes du GIGN. Un périmètre de sécurité avait été mis en place autour de la rue de la Gare, elle bouclée.
Un homme se trouvait retranché chez lui à Plomodiern, dans un appartement situé rue de la Gare. Il était armé et seul. La gendarmerie avait entamé des négociations. Un périmètre de sécurité était mis en place, sur une centaine de mètres autour de cette rue.
Peu avant 19 h, il s'est finalement rendu dans le calme et après "de longues négociations; parfois délicates" a indiqué le colonel Nicolas Duvinage.
Images et entretien : S. Soviller, C. Louet
"Un choc émotionnel et des tensions liées à une situation familiale difficile" pourraient expliquer ce comportement a précisé la sous-préfète de Châteaulin, Anne Tagand.
Images et entretien : S. Soviller, C. Louet
L'homme, un ancien militaire, âgé de 53 ans a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Châteaulin. Une enquête est ouverte sous l'égide du parquet de Quimper.
60 militaires du GIGN (venus de Nantes et de la région parisienne) et 20 gendarmes départementaux ainsi que des pompiers et le SAMU auront été mobilisés.
Une rue bouclée toute la journée
Une dizaine d'habitations se trouvait dans cette zone. Leurs habitants avaient été contactés et il leur était recommandé de rester chez eux. L'école primaire de Notre-Dame du Menez Hom avait également été confinée. Les enfants et le personnel ne sortaient pas, à la demande du maire, passé dans la matinée. "L'objectif maintenant que la personne est seule à l'intérieur, c'est d'arriver à un apaisement de la situation" expliquait le colonel Nicolas Duvinage dans l'après-midi.
La situation durait en fait depuis cette nuit. C'est la famille de cet homme qui avait donné l'alerte vers 23 h ce lundi 3 juin. Une femme et un enfant ont pu sortir du domicile vers 3 h du matin. Des voisins ont évoqué un coup de feu tiré par l'homme, confirmé par la gendarmerie qui n'a pas souhaité donner plus de précisions.
Les équipes du GIGN étaient arrivées par hélicoptère. La maison communale avait été réquisitionnée pour y installer le PC de commandement.