Les 42,195 km ne lui font pas peur. Ce Finistérien a affronté une épreuve bien plus difficile : le cancer de sa fille. Il va courir pour elle, ce 7 avril 2024. Pour saluer son courage face à la maladie et pour la Ligue contre le cancer.
"Elle, elle n’a rien lâché ! " Alors, Jean-Marc Kervellec serre les dents et enfile les kilomètres. Ce 7 avril 2024, il s’élancera dans les rues de Paris pour rendre hommage au combat mené par sa fille contre le cancer.
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reportage de S. Bencherifa; C. Aubaile; R. Gurgand
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Le monde qui s’écroule
Quand Marianne a commencé à se plaindre de son dos, ses parents l’ont envoyée voir des kinésithérapeutes, puis un médecin qui a demandé une radio. Il y avait une masse dans son dos et le verdict est tombé. Lymphome de Hodgkin. Une maladie qui touche les jeunes de 20 à 25 ans.
Marianne était étudiante, elle avait 21 ans. "Elle ne savait pas ce que c’était, elle a tapé sur son ordinateur, Lymphome de Hodgkin et elle a hurlé" se souvient Jean-Marc Kervellec.
"Quand ça vous tombe dessus, c’est un cataclysme, c’est le monde qui s’écroule. On a décidé de partir au combat. Ses globules blancs s’affolaient et c’est une maladie qui ne s’opère pas" décrit son père.
Le 7 avril devenu jour de chance
Les premières chimiothérapies ne fonctionnent pas, il faut passer aux rayons. Et puis, le 7 avril 2020, ils apprennent qu’elle a gagné contre la maladie : Marianne est déclarée en rémission.
Quatre ans après, jour pour jour, son père va donc courir le marathon de Paris afin de récolter des fonds pour la Ligue contre le cancer.
Une cagnotte a été ouverte, elle a déjà permis de rassembler 1.400 euros. "Quand on parle de cette maladie, les gens ne savent pas ce que c’est. Il faut que la recherche avance et que l’on aide les malades" indique-t-il.
Et il le répète encore : Marianne n’a jamais baissé les bras. Le père est très fier de sa fille et la réciproque sera sans doute vraie, ce dimanche, sur la ligne d’arrivée de cette course de 42,195 km.
(Avec Sarra Bencherifa)