"C'était un chien, ça aurait pu être un enfant", un berger australien tué par balle : sa maîtresse lance un appel à témoins

Vendredi 5 avril 2024, alors qu'il se promenait avec sa maîtresse, un berger australien âgé de 4 ans a perdu la vie, tué par une balle sur la commune de Roz-Landrieux, en Ille-et-Vilaine. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.

Quelques jours après le drame, Inès (le prénom a été changé) est toujours bouleversée et sous le choc. Elle vient tout juste de perdre sa chienne Plume, un berger australien croisé labrador âgé de 4 ans dans des circonstances dramatiques. 

"C'était irréel"

Vendredi 5 avril 2024, il est 17h40 quand elle se promène avec sa chienne dans les champs situés du côté de la rue des Plumetières, à Roz-Landrieux. Alors que l'animal se trouve à seulement quelques mètres de sa maîtresse, plusieurs tirs retentissent. "Il y a eu un gros bruit et ma chienne a fait demi-tour. J'ai couru derrière elle parce que le bruit continuait, témoigne la propriétaire. Il y a eu 3 ou 4 tirs. Ensuite, je l'ai rappelée et quand elle est revenue, j'ai vu qu'elle était blessée et elle s'est écroulée." 

Inès tente de voir d'où a pu être tirée la balle et appelle en urgence la vétérinaire mais il est déjà trop tard. "J'étais en train d'essayer de chercher une solution sauf que j'ai vu que ma chienne n'était plus là donc j'ai raccroché, raconte-t-elle. J'ai ensuite contacté la gendarmerie. J'étais incapable de dire si c'étaient des tirs parce que pour moi c'était irréel."

Une fois l'animal pris en charge et ausculté, une balle est bien retrouvée dans son corps.

Une enquête de gendarmerie ouverte

La propriétaire veut que justice soit rendue à sa chienne. Après avoir pris sur place des photos, elle s'est rendue ce 6 avril à la gendarmerie de Dol-de-Bretagne pour déposer plainte.

Elle a prévu de rencontrer le président de la société de chasse et le maire de la commune, lesquels doivent se rendre sur place pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer. 

En parallèle, une enquête de gendarmerie a été ouverte pour tenter de faire la lumière sur ce drame et mettre la main sur le ou les responsables de ce geste. "La gendarmerie s'est déjà rendue sur les lieux pour interroger les voisins autour et voir s'ils avaient entendu quelque chose, si les gens avaient des armes, explique Inès. Mais pour l'instant, rien n'en est sorti. Les gens n'ont rien entendu."

La balle doit être également récupérée par les gendarmes pour procéder à des analyses dans le cadre de l'enquête. 

Inès reste aujourd'hui dans l'incompréhension la plus totale. Cette balle aurait pu la toucher elle aussi. "Il y a eu plusieurs tirs, donc ce n'était pas qu'une erreur, précise-t-elle. A priori, il n'y a plus de battue en cours. La période de chasse est fermée." 

Au moment de l'accident, elle n'a pas pu identifier d'où les tirs provenaient ni le tireur. "Je regardais dans les champs mais je n'ai pas pensé à regarder en l'air au niveau des maisons ou autres, indique-t-elle. Je ne vois pas pourquoi il y aurait pu avoir quelqu'un dans le champ. C'était des champs de colza. Ce n'est pas très haut. On voit suffisamment loin donc s'il y avait eu quelqu'un de caché, je l'aurais vu."

Un appel à témoins lancé 

Un appel à témoins a également été lancé sur les réseaux sociaux pour tenter de recueillir des éléments dans le cadre de l'enquête. "Nous recherchons des personnes qui auraient entendu quelque chose, qui auraient vu une personne avec une arme. Toute piste est bonne à prendre pour que ça n'arrive plus jamais. C'était un chien, ça aurait pu être un enfant, souligne Inès. J'aurais moi-même pu être blessée."

Pour toutes informations, il suffit de contacter la gendarmerie de Dol-de-Bretagne (02.99.48.02.40).

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