Les préfectures d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan viennent d'interdire par arrêté les rassemblements festifs à caractère musical non déclarés dans le département jusqu'au mardi 23 juillet. Une mesure prise alors qu'une rave-party doit être organisée dans le grand ouest.
Les Préfets d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan prennent des mesures pour éviter au maximum la mise en place de rave-party dans ces départements en ce mois de juillet.
En ce sens, un arrêté a été pris en Ille-et-Vilaine et un autre dans le Morbihan pour "interdire sur l’ensemble du département tout rassemblement festif à caractère musical non autorisé". La mesure prend effet ce vendredi 19 juillet à partir de 16h et dure jusqu'au mardi 23 juillet à 8h.
#Sécurité | Ce week-end, plusieurs sound systems appellent à un rassemblement non autorisé dans le département. Le préfet d’#IlleEtVilaine interdit du 19 au 23 juillet :
— Préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine (@bretagnegouv) July 19, 2024
❌ les rassemblements festifs à caractère musical non déclarés
❌ le transport de matériel de sonorisation pic.twitter.com/fvp918don9
Dans les faits, ces arrêtés préfectoraux interdisent donc "les rassemblements festifs à caractère musical, à l’exception de ceux légalement déclarés ou autorisés" mais aussi "la circulation des poids lourds de plus de 3,5 tonnes et des véhicules utilitaires transportant du matériel de sons (« sound system ») susceptible d’être utilisé pour un rassemblement festif à caractère musical non autorisé sur l’ensemble des réseaux routiers".
Une nouvelle rave-party organisée en Bretagne ?
Cette mesure intervient au moment où les autorités ont été alertées que "plusieurs sound systems appellent à un rassemblement festif à caractère musical dans le Grand Ouest en cette fin de semaine".
Les préfectures d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan indiquent que ce type de regroupement de plusieurs centaines de personnes, organisé sans déclaration préalable, présente "un risque de trouble à l'ordre public" et "un risque sanitaire du fait de la consommation massive de stupéfiants constatée lors des rassemblements récents".