Le centre horticole de Rennes joue un rôle central dans l'aménagement paysager de Rennes. C'est lui qui fournit les besoins en plantes pour les espaces verts. Onze personnes y travaillent au quotidien, dont des jardiniers horticulteurs ainsi que des fleuristes.

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Quand on y pénètre, il fait tantôt frais, tantôt humide et chaud. Le centre horticole de Rennes est une immense serre, très organisée et automatisée. Plusieurs compartiments la composent, adaptés à chaque culture.

Jean-Claude Cambert, son responsable montre un ordinateur. Ce dernier pilote ces compartiments, en fonction de plusieurs critères : l'arrosage, la température, l'ensoleillement, l'aération, l'humidité. Rien n'est laissé au hasard. Une station météo complète le dispositif, indispensable pour jauger la température extérieure, l'hydrométrie ou encore la force du vent. Onze salariés oeuvrent sur place au quotidien, des jardiniers horticulteurs et des fleuristes.
 


Assurer la production florale 

Jean-Claude Cambert détaille les missions de son équipe. "Ici, la production est essentielle pour assurer le fleurissement de la ville, On produit les plantes annuelles qui vont être mises en terre au mois de mai. Dès février, on anticipe cette production, en gérant les boutures. La base, ce sont les besoins des équipes sur le terrain. Selon leurs demandes, on prépare la saison, avec les plannings de semis, de bouturages, de divisions de tubercules."

Ce mois de mars, session rempotage pour Vincent, l'un des jardiniers horticulteurs. Il s'occupe des dalhias qui rejoindront le parc du Thabor (entre 70 et 80 variétés de dalhias y sont représentées). Les mains dans la terre, il explique "On les prépare en avance, pour que la collection soit prête et belle à fleurir." Il ajoute en rigolant : "Cela fait beaucoup de pots. J'ai de la chance, ça me fait beaucoup de pots."

Un peu plus loin, Christèle s'applique au bouturage. "Pour une bonne bouture, il faut la prendre sur un un pied mère sain, prélever un fragment qui a poussé dans l'année écoulée. Il faut la réaliser avec un greffoir bien coupant, afin de ne pas détruire les cellules à la base de la bouture qui vont cicatriser et il va y avoir des racines à se développer."
 


La diversité des plantes (annuelles, bisanuelles, vivaces) impose une organisation stricte, par rapport à leur durée de culture. "Tout est calculé." 

Les plantes choisies sont différentes selon l'époque. En hiver, on va plutôt mettre des plantes comme des cyclamens ou des arbustes. En été, on va mettre des plantes à fleurissement. Un assortiment est créé pour faire un effet visuel, décoratif

Jean-Claude Cambert


Cette production se veut écologique. Pour combattre les parasites par exemple, on se sert de la lutte biologique intégrée, comme l'utilisation de coccinelles. Les supports de cultures sont aussi réutilisés après un nettoyage et une désinfection. A l'extérieur des bâtiments, une immense cuve de 800 m³ permet la récupération des eaux de pluie, pour l'arrosage. Les excédents de fleurs peuvent être donnés à des Ehpad, pour assurer des animations ludiques notamment auprès de patients atteints de la maladie d'Alzheimer. "Il arrive aussi que des dons de plantes aillent aux écoles." 
 


Une gestion de l'événementiel

Le centre horticole joue également un autre rôle plus méconnu, pour les événements de la ville qui nécessitent un décor floral. "Il peut s'agir d'événements sportifs, des tournages de films, les commémorations, dans les cimetières (à l'entrée ou des décors de tombes)", précise Jean-Claude Cambert. Trois personnes sont dédiées en permanence à cette tâche, qui représente habituellement 30 % de l'activité du centre horticole. A elles d'assurer la culture et la livraison sur place, ainsi que l'entretien si nécessaire. Avec la pandémie, elle se voit ralentie. "Dans le monde d'avant", ironise Jean-Claude, "cela représentait 2000 bouquets ou compositions par an." 

 

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