Bernard Caïazzo, président du syndicat Première Ligue, regroupant les principaux clubs de Ligue 1, s'est voulu "moins sévère" que les observateurs après la faillite
européenne des formations tricolores notamment Rennes, qui ne luttent pas avec "les mêmes moyens" que leurs concurrents.
"Au niveau des clubs, on n'a pas les mêmes moyens", juge-t-il, tout en trouvant des circonstances atténuantes à l'élimination du PSG cette saison. "Je serais moins sévère sur le PSG de manière générale. Manchester United, c'est un budget supérieur au Paris SG. Tu joues quand même sans Cavani, sans Neymar (...)
Tu as la conjonction de faits majeurs négatifs qui se mettent contre toi", a-t-il exposé à quelques journalistes dont l'AFP.
Le dirigeant de Saint-Etienne voit également, dans cet échec, la main du "fair play financier", qui "reste un boulet au pied du PSG". "Il y a peut-être un problème de supplément d'âme", a-t-il toutefois reconnu.
Je croyais en Rennes [face à Arsenal]
Sur le terrain de la Ligue Europa, où le dirigeant croyait "beaucoup en Rennes", il estime que les équipes françaises ont été victimes d'un regain d'intérêt soudain des clubs anglais pour cette compétition à laquelle, jusqu'ici, ils ne "s'intéressaient pas beaucoup". Rennes a ainsi été éliminé par Arsenal (3-1, 0-3).
"Il y a une grande différence entre l'équipe de France et les clubs", insiste par ailleurs Caïazzo, rappelant que depuis 1998 et la première Coupe du monde remportée par les Bleus, la France a participé à une finale de Mondial sur deux (1998, donc, puis 2006 et 2018 pour la deuxième étoile).
A l'inverse, sur la même période et les quarante éditions de C1 et C3, les clubs français n'ont participé "qu'à 10% des finales (C3 en 1999, 2004 et 2018 pour l'OM, C1 en 2004 pour Monaco, ndlr)".