Rennes a confirmé son redressement avec une deuxième victoire consécutive (2-0) depuis la prise de fonctions de son nouvel entraîneur Habib Beye, samedi sur le terrain d'une faible équipe de Saint-Étienne. En attendant les rencontres de ce dimanche, l'équipe bretonne, qui restait sur un succès sur Strasbourg (1-0), se hisse provisoirement au 11e rang.
Le nouvel entraîneur de Rennes, Habib Beye a estimé que son équipe "montait en puissance" après la victoire obtenue samedi sur le terrain de Saint-Etienne au terme d'un match de la 21e journée de Ligue 1 bien maîtrisé par l'équipe bretonne.
"Ce succès valide ce que font les joueurs qui adhèrent à ce qu'on leur demande. L'équipe monte en puissance, en maîtrise et en intensité, dans la cohérence de ce que l'on veut proposer", a dit Beye en conférence de presse.
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Arnaud Kalimuendo a ouvert la marque rapidement en reprenant à bout portant un centre délivré de l'aile droite par Lorenz Assignon (15). C'est son neuvième but cette saison en championnat.
En fin de partie, Mahamadou Nagida, qui venait d'entrer en jeu (83), a porté le score à 2-0 en déviant, seul devant la cage mais pas hors-jeu, un tir d'Adrien Truffert à la conclusion d'une action collective développée sur l'aile gauche (2-0, 84).
Après la mi-temps, les Stéphanois ont été un peu plus entreprenants.
Zuriko Davitashvili a été le plus dangereux notamment sur un tir passé de peu à côté (66). C'est aussi lui a cadré le premier tir des Verts à la 57e minute.
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Les Rennais auraient pu ajouter un but lors de deux occasions de la toute nouvelle recrue, l’international Jordanien Mousa Al Tamari sur lesquelles le gardien Gautier Larsonneur s'est interposé (73, 74).
Un succès mérité
Globalement, Rennes mérite son succès face à une équipe de Saint-Etienne trop limitée, menée à la marque pour la cinquième fois de suite depuis l'arrivée au poste d'entraîneur du Norvégien Eirik Horneland.
Les joueurs sont "récompensés de leurs efforts fournis. Ce soir, on a été capable de s'adapter très rapidement aux problèmes posés par l'adversaire en changeant trois fois de système. Cela n'a pas posé de souci dans l'ajustement", a ajouté Habib Beye en réfutant l'idée d'un "effet du nouvel entraîneur".
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"Mais nous sommes arrivés avec des idées claires sur la manière dont on voulait faire jouer l'équipe, avec ma volonté de dominer l'adversaire dans le rythme et l'espace de jeu. Il faut rendre hommage aux joueurs depuis deux matches. S'il y a une métamorphose, il y a surtout une métamorphose de l'état d'esprit et de la personnalité qu'ils doivent avoir dans un match. Nous avons une bonne adhésion et je suis sûr que l'équipe va continuer à progresser", a insisté Habib Beye.
ASSE en souffrance
Les Verts, sortis de la rencontre sous les sifflets du public, ont été trop inoffensifs avec seulement huit tirs (contre 20 pour Rennes) dont trois cadrés.
Ils ont trop manqué d'engagement physique pour espérer faire douter leur adversaire qui aurait pu ajouter un troisième but sans l'intervention de Larsonneur devant Truffert (90+4).
De son côté, l'entraîneur de Saint-Etienne, le Norvégien Eirik Horneland, a reconnu que face à un concurrent direct pour le maintien en Ligue 1, son équipe avait "certainement livré sa plus mauvaise performance" à domicile depuis qu'il est à la tête des Verts.
"C'est un peu plus difficile à accepter. Je ne peux pas être satisfait. Nous avons manqué de discipline et de maturité. Nous avons ressemblé à une équipe qui lutte pour éviter la relégation et c'est pour cela que nous avons mal abordé ce match", a-t-il admis.
"Rennes a une très bonne équipe. Il reste treize matches à disputer et nous allons tout donner pour nous battre pour le maintien sur la fin de championnat. La Ligue 1 demande beaucoup et il ne faut rien lâcher", a-t-il insisté.