Des citoyens de plus en plus nombreux s’interrogent sur la façon dont se déroulent couramment les obsèques. Comment rendre ce moment plus vrai, plus proche de la nature ? Existe-t-il des alternatives aux propositions des entreprises funéraires ?
Dans les Côtes d’armor, Sandra Rolland milite pour la reconnaissance de l’humusation. Un mode de sépulture naturel qui n’est pas encore autorisé en France. Le défunt, nu dans un linceul biodégradable, est déposé sur du broyat de bois puis recouvert de plusieurs mètres cubes de matières végétales.
Les micro-organismes présents dans les premiers centimètres du sol transforment le corps en compost en un an. Ni tombe, ni cercueil, ni produits chimiques de conservation. Le défunt revient réellement à la terre.
Une pratique funéraire qui ouvre le débat
Sandra Rolland espère faire évoluer la législation. Elle accompagne pour l’instant les familles dans leur démarche de funérailles plus naturelles.
A Rennes, une coopérative funéraire vient d’ouvrir ses portes. Portées par 16 coopérateurs de divers horizons, elle a été pensée pour que chacun puisse choisir des obsèques plus personnelles. S’informer et décider en toute conscience de chaque étape. Sans tabou.
Le lieu ressemble à un appartement. Chaleureux, convivial.
Renoncer au caveau en béton
Actuellement pour protéger la nature on peut choisir une inhumation en pleine terre, choisir une sépulture végétalisée ou un cerceuil en carton. Les familles peuvent également apporter un tissu plutôt que d'acheter un capiton.
Cercueil en bois simple, en carton, en osier
L’écoute y est essentielle, à ceux qui recherchent une sépulture plus écologique, Isabelle Georges la présidente de la coopérative, propose des alternatives.
Tombes paysagères sans pierre tombale. Inhumation en pleine terre sans caveau de béton préfabriqué.
De nombreuses solutions pour faire autrement existent.