L'ex-femme de Michel Fourniret a été extraite de sa cellule de la prison de Rennes pour témoigner de "révélations" sur son mari, condamné pour pédophilie. Elle était interrogée par des enquêteurs en charge de l'affaire de la disparition d'Estelle Mouzin, mais elle n'a rien révélé de nouveau.
Monique Olivier purge une peine de perpétuité, accompagnée d'une mesure de sûreté de 28 ans, à la prison des femmes de Rennes. Elle aurait écrit à la justice pour témoigner de faits inconnus de la justice concernant son mari, le pédophile Michel Fourniret.
Elle a été entendue par la police judiciaire de Versailles , en charge de l'enquête sur la disparition d'Estelle Mouzin. La jeune fille de Guermantes en Seine-et-Marne, a disparu le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école. le lien avec Michel Fourniret avait été évoqué, sans que les enquêteurs trouvent de preuves.
Ce témoignage n'a pas révélé d'éléments nouveaux selon l'AFP qui cite une source proche de l'enquête. "Elle a bien été entendue mais pas placée en garde à vue", a précisé cette source.
"Monique Olivier est restée sur ses positions" concernant le jour de la disparition de la fillette de 9 ans, le 9 janvier 2003 à Guermantes, en Seine-et-Marne. "Cela fait partie des vérifications que nous menons régulièrement sur le dossier Estelle Mouzin, que nous ne lâchons pas", a poursuivi la source, réfutant les informations de Ouest-France selon lesquelles la sexagénaire avait écrit au juge en reconnaissant avoir fourni un faux alibi à son mari.
Michel Fourniret a été condamné à la perpétuité incompressible pour sept meurtres le 28 mai 2008. Condamnée à la perpétuité accompagnée d'une mesure de sûreté de 28 ans pour sa complicité dans cinq meurtres, Monique Olivier purge sa peine à la prison des femmes de Rennes.
Une équipe de la police judiciaire de Versailles est toujours chargée de cette enquête, plus de 12 ans après la disparition d'Estelle Mouzin.
Pour les dix ans de sa disparition, une photo de son visage "vieillit" avait été publiée, et le numéro vert réactivé.