Treize ans après le meurtre de l'étudiante brestoise Lucie Beydon, poignardée dans son appartement à Rennes, son meurtrier comparaîtra devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine du 21 au 23 novembre prochain.
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2004, Nicolas Le Bouch, cuisinier dans une pizzeria rue Saint-Georges, pénétre dans un immeuble de la rue Gambetta en état d'ivresse. Il sonne à toutes les portes. Lucie Beydon, qui occupe un studio au 3éme étage lui ouvre. La jeune femme aurait alors tenté de le repousser. Mais Nicolas le Bouch lui donne plusieurs coups de couteau et quitte l'appartement en refermant la porte. L'alerte sera donnée le lendemain par les parents de Lucie, inquiets de ne pas avoir de nouvelles de leur fille. Le corps sans vie de la jeune femme est retrouvé, tuée par 21 coups de couteau.
10 ans après, l'ADN parle
Durant 10 ans, l'enquête piétine et aucun suspect n'est interpellé. Nicolas le Bouch est entendu comme témoin mais il sera relâché.
Il faudra attendre 10 ans pour qu'un nouvel élément entre en action. En 2014, l'ADN d'un suspect est reconstitué à partir d'empreintes incomplètes relevées sur des coussins appartenant à la victime. Le nom de Nicolas le Bouch fait alors son apparition avec le fichier national des empreintes génétiques.
Le procès se tiendra devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine du 21 au 23 novembre prochain.