Rennes amer après sa défaite face à Chelsea en Ligue des champions: le président Holveck s'insurge contre l'arbitrage !

Rennes s'est incliné mercredi 4 novembre face à Chelsea en Ligue des champions (3-0). Une défaite amère pour les Bretons qui restent bons derniers de leur groupe.
L'entraineur Julien Stéphan se dit fier de son équipe alors que le Président Nicolas Holveck s'insurge contre l'arbitrage du match .

Chelsea a facilement pris le meilleur (3-0) sur un Rennes combattif jusqu'à une expulsion sévère de son latéral Dalbert en fin de première période, ce qui permet aux Londoniens de virer en tête du groupe E à la mi-parcours.

Loin derrière, Rennes et Krasnodar, qui n'ont qu'un point en trois matches, celui de leur match nul (1-1) au Roazhon Park lors de la première journée, semblent promis à se disputer la troisième place qui donne accès aux 16e de finale de Ligue Europa.


Rennes méritait autre chose ! 


Si la victoire des Londoniens ne souffre pas vraiment de contestation, Rennes ayant trop peu été dangereux, elle n'en reste pas moins dure à avaler pour les Bretons et leur entraîneur.

"Les joueurs méritaient autre chose pour leur  performance, pour leur débauche d'énergie, pour le courage dont ils ont fait preuve. Mais j'ai aussi beaucoup de fierté, l'équipe était venue pour jouer de façon décomplexée, avec des intentions dans le jeu très claires matérialisées par une bonne entame de match. On a été justes et performants dans l'utilisation du ballon. Après il y a la décision de la 40e minute qui vient anéantir nos espoirs, mais même à dix on a continué. On voulait vraiment montrer le visage d'une équipe qui ne baisse pas les bras. Les joueurs ont été admirables et remarquables, ils auraient mérité de jouer le match dans d'autres conditions" a réagit Julien Stéphan, l'entraîneur des Rouge et Noir..

 

 "Arbitré comme le Petit Poucet", s'insurge le président Holveck

 

Je suis très fier du coach. On n'a vraiment pas à rougir malgré le score. Mais il y a plus que de la déception, il y a de la frustration. L'homme du match, c'est l'arbitre. J'aimerais qu'on m'explique clairement les règles des mains dans la surface. Si celle de Dalbert est sifflée, pourquoi celle de (Kurt) Zouma n'est-elle pas sifflée ? La VAR se réveille sur la nôtre, pas sur la leur. Le match est plombé à 2-0 alors qu'Alfred (Gomis, le gardien rennais) n'a pas un arrêt à faire. On est certainement arbitré comme le Petit Poucet, le petit nouveau, et ça, c'est difficile à accepter.

Nicolas Holveck, président du Stade Rennais

 

"On n'a pas abandonné, on continue de grandir !", Benjamin Bourigeaud


Benjamin Bourigeaud, le milieu de terrain rennais, n'a de son coté, pas caché sa frustration : "Je pense qu'on a bien joué. On peut avoir le sentiment de fierté d'avoir tout donné, d'avoir fait une grosse performance en équipe, dans l'état d'esprit, dans le courage. On n'a pas abandonné. C'est sûr que le scénario est frustrant parce qu'on était venus avec de très bonnes intentions. Je pense que ça s'est vu dans le jeu. A onze contre onze on les a sentis pas très sereins. Ensuite, il y a eu des faits de jeu très frustrants pour nous parce qu'après à 10 contre 11 c'est compliqué. On continue de grandir et à apprendre. On aura des matches à domicile importants (contre Chelsea, puis Séville, NDLR) et un déplacement à Krasnodar qui sera d'autant plus important. Mais il faut s'appuyer sur cette solidarité."
 

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