C'est la crise, l'heure est grave... Pas de panique! A Rennes, nous avons des Embellies. Voici de bonnes raisons d'en profiter, ce qui ne vous empêche pas d'aller voter dimanche.
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A Rennes, les Embellies cultivent depuis plusieurs années leur jardin, après avoir semé de la chanson, greffée à un embryon de création graphique et d'interdisciplinarité (mot botanique visant à faire mûrir les projets grâce à des organismes à genres modifiés). La campagne éclipsant les travaux des chants, il est justice d'apporter un peu de lumière sur une programmation qui fait la part belle aux circuits courts, mais pas que.
une affaire de famille
Avant les Embellies en 2006, il y eut les Bar'Baries, depuis 1998. Ce festival a donc été élevé en fûts, avec depuis quelques années des artistes que l'association Patch'Rock accompagne. On retrouve ainsi dans le cru 2014 des artistes - Rennais- qui font le cépage des Embellies:
Laétitia Shériff (avec deux carte blanches) et un side-project de
Montgommery. Et ce n'est sûrement pas un hasard si
Florian Mona traine cette semaine dans les parages.
une affaire de filles
A l'origine, l'association Patch'Rock aimait à faire venir à Rennes les chansons qu'elle aimaient bien. Les Ogres de Barback, Dominique A, Thomas Fersen. Elles, se sont quatre filles, dont la programmatrice Stéphanie Cadeau, aujourd'hui salariée à l'année. ce n'est donc pas un hasard si la programmation fait la part belle aux voix, et donc aux voix féminines. Il y eut Jeanne Chéral, Pauline Croze, Emilie Loizeau, Fannytastic, re-Emilie Loizeau... Outre
Laétitia Shériff (nominée dans deux catégories, donc), nous avons découvert
Astrid, avec son projet Furie, et
Emily Jane White dimanche à L'Ubu.