Mariano Otero, peintre de l'exil et portraististe de femmes s'est éteint à 77 ans.
Si Dinard est bien la ville la plus ensoleillée de juillet, elle vient de perdre une de ses lumières. L'oeuvre de Mariano Otero y était exposée depuis plus de 27 ans. Dans la cité balnéaire, tout le monde connaissait ses baigneuses aux formes généreuses. Le festival du film britannique avait demandé à plusieurs reprises d'illustrer l'affiche du festival. L'artiste s'est éteint à l'âge de 77 ans d'une maladie fulgurante. De nombreux témoignages font par de leur tristesse et accusent le coup.
Un salut respectueux à l'artiste rennais #MarianoOtero parti rejoindre ses baigneuses et ses danseuses de tango dans un monde toujours plus beau. #RIPhttps://t.co/JzyuFEObiC
— Mystsama (@Mystsama) 10 juillet 2019
#hommage #SaintGregoire est émue ce matin d'apprendre la disparition de Mariano Otero, ami de la ville, grand artiste et fondateur du Grand Prix de #Peinture. Un homme aux multiples qualités, un artiste au talent reconnu et un magnifique engagement au service de l'#art pic.twitter.com/cVr64sVRMz
— Ville de Saint-Grégoire (@VilleGregoire) 10 juillet 2019
Arrivé en France à l'âge de 14 ans, l'homme à la moustache connue des rennais avait fait de la capitale bretonne sa ville d'adoption. Il aimait s'y promener à vélo. En avril dernier une conférence sur son oeuvre profondémment antifasciste avait fait salle comble à Rennes.
Marqué par la guerre d'Espagne, il a rapidement adhéré au parti communiste même si c'est plutôt son amour de la femme qui l'avait fait connaître du grand public. En 2015, nous l'avions rencontré dans son atelier.