La commission de discipline de la Ligue de foot professionnel s'est réunie mercredi soir. Elle a évoqué les 18 incidents survenus lors de plusieurs matchs qui ont été émaillés de chants homophobes.
Les instances disciplinaires de la Ligue ont infligé plusieurs sanctions aux clubs concernés. Suite à une brève interruption de la rencontre entre Le Mans et Nancy dans le stade Marcel-Picot le 16 août dernier, en raison de chants homophobes, une interruption qui a constitué une première en France, le club de Nancy (L2) écope d'une suspension de sa tribune Piantoni pour un match ferme.
Depuis le printemps dernier, le règlement de L'UEFA permet en effet d'interrompre un match pour rappeler l'ordre et intimer le silence à des supporters injurieux.
De même, l'AC Ajaccio, toujours en ligue 2, se voit contraint de suspendre sa tribune Faedda pour un match, pour des "des chants à caractère diffamatoire", visant les "Français."
Un simple rappel à l'ordre pour le Stade Rennais
Les autres cas examinés par la Ligue relèvent de "propos insultants" . C'est le cas du Stade Rennais . La commission de discipline a choisi d'infliger au club breton un simple rappel à l'ordre. Il n'y aura donc pas de fermeture de tribune, ni d'amende.Les faits concernent la rencontre du dimanche 18 août entre Rennes et le Paris-Saint-Germain au Roazhon Park. Lors de ce match, les supporters rennais ont entonné "Paris, Paris, on t'enc*le" à plusieurs reprises.
Ces chants, émanant d'une partie des tribunes, ont été consignés par le délégué de match dans son rapport. Ils visaient l'attaquant vedette du club de la capitale Kylian Mbappé.
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