Plus de 10 000 coureurs participent ce dimanche 16 avril 2023 à la cinquième édition de l'Urban Trail de Rennes. Un rendez-vous sportif qui trouve ses aficionados, ravis de courir dans les rues et de traverser des bâtiments publics ou privés de la ville.
"C'est un petit peu comme les journées du patrimoine, mais en un peu plus rapide". Voilà comment cette concurrente définit l'Urban Trail de Rennes.
De son côté, Alexandre parle plutôt de l'aspect "à la fois courir et découvrir la ville" qui l'a attiré. Et d'ajouter "on traverse des monuments auxquels on n'a pas tous les jours accès. Et rien que pour cela, ça m'a motivé".
Dès ce dimanche matin, ils étaient plus de 10 000 (10 050 exactement, soit près de 2000 de plus qu'en 2022) à s'élancer sous le soleil pour cette 5e édition de l'Urban Trail.
Une cinquantaine de sites traversés
Pour ce trail atypique, pas question de n'emprunter que des passages bitumés. Les trois circuits proposés (7, 14 et 24 km), propose de traverse de multiples lieux connus ou pas des concurrents, des lieux qui vont de la station de métro ou bâtiment historique. Ainsi, les participants, sportif de haut niveau ou simple amateur, peuvent ainsi traverser la magnifique piscine Saint-Georges au pas, alors que des baigneurs font des longueurs dans les bassins.
Plusieurs grandes premières cette année avec la traversée de l'Hôtel Dieu, de l'école Saint-Vincent Providence et de la Grande Halle Oberthur. Mais les organisateurs n'ont pas oublié les lieux qui font le succès de cette manifestation : l’Hôtel de Ville, le Parc du Thabor, le Roazhon Park ou encore Les Champs Libres.
Parmi la cinquantaine de lieux traversés, seuls quatre le sont par tous les participants : le Cloître de la Faculté des Sciences Économiques, la basilique Saint-Aubin, la nouvelle station de métro à Sainte-Anne et le campus de l’école française de gastronomie et de management hôtelier Ferrandi.
Des parcours où il n'est pas simple de s'évaluer
Certains amateurs nous ont confié le plaisir de participer à ce trail au milieu de la ville. Par contre, la traversée de certains monuments, où parfois ils se retrouvent quasiment à l'arrêt à cause de l'affluence et de la configuration des lieux qui crée un goulet d'étranglement, ne leur permet pas d'évaluer leurs performances sportives.
D'autres expliquent que ces phases quasi à l'arrêt sont aussi l'occasion de sortir le smartphone pour prendre une photo d'un lieu méconnu.
Autre particularité que soulignent les concurrents : la présence de très ou trop nombreuses marches et escaliers tout au long des trois circuits : 850 pour le 7 km, 2 150 pour le 14 km et pas moins de 2 900 pour le 24 km. Une difficulté qui se ressent à force dans les mollets.