Plusieurs dizaines de salariés d'Eurovia, filiale de Vinci construction, ont fait grève mardi à l'appel de la CGT, en Bretagne ainsi qu'en Pays de la Loire, pour réclamer des hausses de salaires et dénoncer la pénurie de main-d'œuvre.
Près de quarante salariés de l'entreprise de travaux publics Eurovia se sont rassemblés ce mardi matin devant leur agence de Bruz, près de Rennes, tout comme leurs collègues de Quimper, Lorient, Nantes et Angers.
Au total, près de 120 personnes en Bretagne et Pays de la Loire se sont mobilisées, selon le représentant syndical Sébastien Martin, faisant suite au mouvement engagé la semaine dernière devant les agences de Toulouse et Avignon.
Hausse de salaire et reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers
Ils réclament des hausses de salaire et la reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers avec un départ à la retraite à 60 ans. "On nous propose 40 euros par mois, ce qu'on veut c'est 300 euros, c'est le prix d'une chambre d'hôtel quand nos dirigeants vont au siège à Paris", a ironisé le syndicaliste.
Les grévistes dénoncent également "la pénurie de main-d'œuvre" et la politique
de leur entreprise "qui n'arrive pas à attirer sur les embauches" et qui favorise
l'intérim, alors que les chantiers se sont multipliés après la levée des restrictions
anti-Covid, selon le délégué CGT.
Contactée par l'AFP, la direction d'Eurovia Bretagne n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. S'ils n'obtiennent pas satisfaction, les salariés grévistes d'Eurovia prévoient une nouvelle journée d'action "dans un mois".
En France, Eurovia emploie 24.200 personnes dans 150 agences de travaux, selon le site internet de la société.