Le suicide de Christophe Piédoux repose la question de la sécurité dans les prisons modernes.
Pour les syndicats de l'administration pénitentiaire, ces prisons ultra modernes, comme celle de Vezin-Le-Coquet sont inhumaines. Le suicide de Christophe Piédoux est le deuxième en moins d'une semaine à la prison de Vezin.
Rappelez-vous, c'était déjà dans une cellule de Vezin-Le-Coquet que Tony Meilhon a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours cet hiver. Agé de 31 ans, le tueur présumé de Laëtitia Perrais, 18 ans, enlevée au soir du 18 janvier à La Bernerie-en-Retz (Loire-Atlantique), a fait deux tentatives de suicide dans sa cellule de Vezin-le-Coquet. La première fois, il avait ingéré de l'eau de javel diluée et fournie par l'Administration pénitentiaire aux détenus, la deuxième fois, il avait avalé en une seule prise son traitement psychiatrique. Aujourd'hui, c'est un autre détenu très médiatisé, Christophe Piédoux, qui s'est suicidé. Pour les syndicats, les nouvelles architectures ont coupé les liens entre les détenus et les surveillants: "Ils sont plus livrés à eux-mêmes, explqiue Alexis Grandhaie de la CGT Bretagne, il n'y a plus de relations, nous ouvrons les portes depuis les postes de contrôle de manière automatique".