Troisième samedi de protestation contre le pass sanitaire. A Rennes, Lorient, Vannes et Quimper, les manifestants ont défilé au cri de "Macron, ton pass, on n’en veut pas" ou "Libertés, résistance."
A Rennes, la mobilisation était en hausse avec 2 900 personnes contre 2 200 la semaine dernière. Elles ont défilé dans une ambiance festive au cri de "Macron, ton pass, on n’en veut pas" ou "Libertés, résistance !".
On est contre le pass sanitaire et la dictature qui est déjà en cours.
"C’est comme la période d’Hitler où les juifs portaient l’étoile jaune. Ceux qui ne seront pas vaccinés ne pourront plus rien faire, s’exclame Ophélie. On veut notre liberté de choix parce que c’est notre corps."
A ses côtés, Solange acquiesce : "On est contre le pass sanitaire et la dictature qui est déjà en cours."
"Médias menteurs ! On veut la vérité"
Sur les pancartes, le même rejet d’une obligation vaccinale induite par l’entrée en vigueur du pass sanitaire. "Mon bras, c’est mon choix", "Je suis le juif de Macron", "vaccinez-moi contre le fascisme et le capitalisme", "Médias menteurs ! On veut la vérité", lisait-on sur des pancartes tenues à bout de bras par les manifestants.
Françoise, elle aussi, est là pour qu’on lui laisse "la liberté de douter de la vaccination et de son impact".
Des revendications diverses
Regroupée autour des mots-dièses #manif31juillet et #PassDeLaHonte sur les réseaux sociaux, l'opposition aux mesures gouvernementales fédère des manifestants anti-pass sanitaire, anti-vaccins ou anti-confinement, aux revendications protéiformes.
85% des malades hospitalisés ne sont pas vaccinés
Le pass sanitaire a été adopté définitivement dimanche 25 juillet au Parlement. Déjà appliqué dans les lieux culturels et de loisirs depuis le 21 juillet, son extension pour les cafés, foires, salons, restaurants et trains est prévue le 9 août.
Entre temps, le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur la loi le 5 août.