L'eau se fait rare. Cela vaut partout sur terre, mais c'est criant sur les îles où la ressource en eau potable est limitée. Si les Insulaires connaissent bien cette rareté, c'est moins le cas des touristes qui viennent y passer quelques jours. D'où l'importance de les sensibiliser.
Sur une île, l'eau potable est un bien rare. Pour l'économiser, les habitants apprennent très tôt la notion de rareté : "S'il ne pleut pas, la citerne se vide ! On faisait la queue à la fontaine étant petit", se souvient Dany, Houataise depuis des années.
Faute d'être reliées au continent pour leur alimentation en eau, certaines îles du Ponant doivent ruser : récupérateur d'eau de pluie, économie des douches, déssalinisateur... Les gestes, plus au moins grands, ont tous une importance. Mais chacun à son rôle à jouer.
Sur l'île d'Houat, dans le Morbihan, par exemple : le nombre d'habitants passe de 250 à 3000 l'été. Or les touristes et vacanciers n'ont pas toujours conscience de l'importance de l'eau : "C'est une denrée rare, sur le continent certains ne s'en rendent pas compte ! regrette Dominique Salvert, le maire de Sein.
"Un déssallinisateur coûte très cher, complète Denis Bredin, directeur de l'association des Iles du Ponant, qui estime que sur certaines îles le coût du mètre cube va jusqu'à 9 voire 10 euros.
De Chauzey à Aix, en passant par Houat ou l'Ile de Sein, l'association des îles du Ponant cherche des solutions. Avec les premiers rayons de soleil, elle lance une campagne de sensibilisation à destination des touristes pour mieux gérer la ressource en eau potable.
Comment bien gérer la ressource en eau potable ? L'association des iles du ponant qui regroupe 15 iles cherche des solutions. Exemple à Houat. Intervenants 1) Dany, Houataise 2) Dominique Salvert, maire de Sein 3) Denis Bredin, directeur de l'association des Iles du Ponant 4) Andrée VielVoye, maire de Houat 5) Sylvie Detoc
Directrice délégation Armorique Agence de l'eau Loire - Bretagne
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