Au lendemain du tsunami de 2004 dans l'océan indien, nous avions retrouvé sur place un lorientais originaire du Sri Lanka. Upul passait quelques jours au pays quand la vague meurtrière a surgi. Il avait survécu en se réfugiant sur un toit. 15 ans après, il est retourné là bas pour une cérémonie.
Le 26 décembre 2004, un violent séisme au large de Sumatra déclenche le tsunami le plus meurtrier de l’histoire : 220 000 victimes dans les pays au bord de l’océan indien.
Ce jour là, quand surgit la vague, un lorientais originaire du Sri Lanka est sur place, dans sa ville natale de Matara. Upul Devasurendra échappe au pire en se réfugiant sur un toit, mais ne peut porter secours à d'autres habitants emportés par les flots. Dans son pays, 31 000 personnes vont perdre la vie, 1397 dans sa ville.
Un mois plus tard, dans les décombres du tsunami, une équipe de France 3 Bretagne assiste à ses retrouvailles avec son fils venu de Lorient.
Elan de solidarité en Bretagne
Pour le quinzième anniversaire de la catastrophe, Upul, qui depuis a perdu son fils, est retourné sur place. Joint par téléphone, le Lorientais originaire du Sri Lanka raconte "qu'une cérémonie vient d'avoir lieu à Matara en mémoire des victimes".
"Ici depuis 2004, la ville s'est tant bien que mal reconstruite, ajoute-t-il, et les fonds récoltés en Bretagne par l'association 'Les amis de Ceylan' ont permis par exemple de rebâtir 42 maisons et deux écoles, là ou la vague avait tout emporté sur son passage".
"Soixante familles ont également été parrainées, ajoute son épouse Shanthi à Lorient. Et en 2005, un ancien chalutier cédé par la Scapêche avait même rejoint le Sri Lanka avec du matériel à bord. L'élan de soldarité a été formidable. On ne remerciera jamais assez ceux qui nous ont aidé".
Quelques unes des maisons reconstruites au Sri Lanka grâce aux fonds récoltés en Bretagne
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© DR Shanti Devasurendra